Christopher Boone, quinze ans, possède une intelligence et une logique imparables ; il aime les listes, les plans et la vérité, et c’est un fan de Sherlock Holmes ; mais tout seul il n’est jamais allé plus loin que le bout de sa rue.
Il réussit des exercices de mathématiques très difficiles et comprend la théorie de la relativité. Ce qu’il ne comprend pas, ce sont les autres êtres humains. À part Siobhan - qui suit sa scolarité et l’aide à écrire ce récit, et son père - qui connaît ses troubles comportementaux, les autres sont pour lui comme des étrangers…
Lorsqu’il découvre le chien de sa voisine transpercé d’une fourche, Christopher décide de retrouver le meurtrier et son enquête l’entraîne dans un véritable parcours initiatique…
Son sens de l’observation, la rigueur de sa pensée, l’absence totale de duplicité sont propres à débusquer mensonges et lâchetés. Les adultes n’ont qu’à bien se tenir… Ce petit chef-d’oeuvre d’imagination et de suspense nous introduit aux émotions et aux vertiges d’un jeune garçon autiste pour qui « le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarque. » Un autre regard sur notre réalité…
Adaptée, par l’auteur de théâtre Simon Stephens, du roman de Mark Haddon (best-seller dans le monde entier), la pièce a remporté 7 Laurence Olivier Awards en 2013, puis 6 Drama Desk Awards et 5 Tony Awards en 2015.
« Une œuvre multi-récompensée à l’étranger, aussi drôle que décalée, insolite, à découvrir vite. » France 3
« Une mise en scène ample, aérienne, originale » Philippe Tesson, Le Figaro Magazine
« La mise en scène de ce récit d’apprentissage est un modèle d’orfèvrerie (...) il n’y aura pas ici de chantage lacrymal, ni de pathos dégoulinant, mais une drôlerie, une verve et un regard concret qui ne force jamais l’émotion. » A nous Paris
« Pierre Lefebvre interprète ce jeune héros avec une impressionnante vérité.(...) Et puis il y a cette belle distribution de comédiens formidables qui nous conduisent du rêve aux réalités les plus crues. » François Varlin, Théâtral magazine
« C’est une aventure humaine truffée de rire, d’émotions et de poésie que nous racontent le metteur en scène Philippe Adrien et celui qui incarne Christopher, le comédien Pierre Lefebvre. » Jean-François Cadet, RFI
« On peut ne pas être passionné par l’histoire parfois prévisible, mais le talent affûté de Philippe Adrien fait mouche. Et Pierre Lefebvre interprète Christopher avec une finesse et une maîtrise impressionnantes, sans jamais surjouer ni s’appuyer sur des symptômes convenus, mais plutôt sur les qualités et le rapport au monde singuliers du jeune homme. » Agnès Santi, La Terrasse
« Un moment d’émotions sans cesse renouvelées que la salle comble applaudit de bonheur à la fin du spectacle. » Philippe Moisand, Valeurs actuelles, 25 septembre 2015
« C’est une très belle histoire, très touchante, et cette version est vraiment très réussie sur le plan de la mise en scène. » Waheb Lekhal, BFMtv
« Nous découvrons avec grand plaisir un acteur, Pierre Lefebvre, qui rend sur scène toute la richesse de la personnalité de ce garçon. (...) La mise en scène de Philippe Adrien, le décor adopté, la chorégraphie d’ouverture qui nous embarque comme un lever de rideau pour nous situer dans ce très physique spectacle, avec la performance corporelle de Pierre Lefebvre. » Arthur Porto, Mediapart, 24 septembre 2015
« On passe en permanence du loufoque à l’émotion, du rire aux larmes tout en évitant le pathos. (...) une histoire menée tambour battant (...) La scénographie est imaginative, le rythme enlevé et les acteurs parfaits. » Jack Dion, Marianne
« [Une oeuvre] drôle et insolite. » Le Point
« ... sur la différence. » Elle
« La mise en scène de Philippe Adrien, complète et fournie, ponctuée de belles images, fait cependant oublier ces quelques longueurs. Pierre Lefebvre, dans le rôle principal, achève de nous convaincre. Il incarne Christopher avec une incroyable justesse. Le peu d’émotions exprimées contraste avec celles ressenties. » Hadrien Volle, Sceneweb, 14 septembre 2015
« C’est une histoire de famille. Ça parle de ce que c’est qu’élever un enfant, ou bien... être élévé par des parents. C’est aussi une célébration du courage, qui se manifeste ici dans un environnement des plus inattendus ; le courage et la famille se retrouvant intimement liés au sein de cet environnement. » Simon Stephens
« Pas de larmoiements inutiles ni de sophistication clinique : l’auteur privilégie l’observation du quotidien d’un adolescent très doué avec ses angoisses et phobies. (...) Christopher est atteint du syndrome d’Asperger, un autisme de haut niveau, qui fait de lui un génie des sciences, mais un être dépendant des autres au jour le jour. Sa colère peut parfois être impressionnante, sa compréhension des règles sociales reste superficielle, alors que sa mémoire est excellente, et sa faculté de raisonnement implacable. Il peut tout aussi bien se couper du monde dans une intense phase d’observation que devenir inquisiteur pour son enquête.
Le récit est un véritable puzzle que le lecteur s’amuse à reconstruire en même temps que Christopher. Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit nous fait découvrir l’autisme de façon surprenante et ouvre de nombreuses pistes de lecture. » Franck Boussard
« La façon dont le cerveau de Christopher fonctionne fait penser à un ballet. L’agilité avec laquelle il passe d’une pensée à une autre, puis à une autre encore, est l’agilité d’un danseur. Cette caractéristique du personnage se prête extraordinairement bien, sur le plateau, à une transcription physique de cette danse de l’esprit. Cela contribue grandement à rendre théâtral ce que le roman crée, en extériorisant de manière totale et concrète le cerveau – et la pensée – de Christopher Boone. » Simon Stephens
C’est une amie comédienne qui, ayant assisté sur Broadway à une représentation de The Curious Incident of the Dog in the Night-Time, d’après le roman de Mark Haddon, m’a alerté : le spectacle l’avait transportée. Ce titre, en français Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit, me parut d’abord pour le moins énigmatique, mais mon interlocutrice me communiquait un tel enthousiasme que je l’écoutai volontiers. Si je me fie à de tels élans spontanés, c’est peut-être en songeant à Jouvet pour qui mettre en scène était comme tomber en amour : « aimer et admirer »... Oui, aimer et faire partager à d’autres ce sentiment, ma question étant toujours de renouveler la surprise et le bonheur du théâtre.
« C’est l’histoire d’un jeune garçon autiste ! » Il y avait là de quoi m’intriguer... le théâtre m’ayant toujours semblé, comme le disait Kafka dans ses conversations avec Janouch, plus fort lorsqu’il nous met en prise sur la dimension mentale. Un « autiste » : c’est bien sûr la supposition d’autres mondes, d’autres perceptions et d’autres modes d’être...
Après plusieurs séances de lecture de l’adaptation théâtrale de Simon Stephens, je commençai à entendre vraiment le texte et singulièrement la parole de Christopher. Une histoire véridique mais débarrassée du pathos qui souvent nous encombre au théâtre et précisément dans le registre dramatique. On pourrait peut-être appeler cela du nom de notre héros, l'effet Christopher. Et pour la première fois, moi qui depuis toujours suis plutôt réticent à cet égard, je vais donc me risquer à mettre en scène sur le mode du « théâtre récit » qui est le parti-pris de l’adaptation.
Du fait d’une appréhension différente du monde et des autres qui isole Christopher de façon particulière, le régime qui consiste à raconter en jouant et à jouer en racontant – oui, cet effet de « distance » apparaît tout à fait adéquat : le chœur, la troupe de comédiens partage les rôles mais assume également la narration, pour Christopher et avec lui. On se demande du reste qui pourrait résister au pouvoir de ce jeune garçon dès lors que, le premier, il a trouvé le chien de madame Shears avec une fourche de jardinier plantée dans le corps. Tel Sherlock Holmes, son héros, il se lance le défi de trouver l’assassin de Wellington !
C’est ainsi que débute son parcours initiatique. Il ira jusqu’au bout. Ayant découvert le coupable en la personne de son père et du même coup libéré de son devoir d’obéissance filiale, il surmontera toutes les épreuves jusqu’à affronter le monstre – le métro londonien - caché dans le ventre de la terre pour finalement rejoindre sa mère et triompher dans un concours de mathématiques. Un récit dont la réalisation scénique présente une grande exigence mais aussi quantité de chances à courir.
Comme on sait, l’autisme a pour conséquence une perception amplifiée, violente et parfois traumatique du monde extérieur et de ses désordres. Ainsi, plutôt qu’à illustrer le parcours de Christopher, nous nous attacherons à éprouver et à transmettre les émotions, sensations, rythmes, syncopes et autres accidents subis ou vécus par lui. Enfin, il me semble que l’écoute de Christopher comme son expression parlée pourrait donner à entendre ou simplement à deviner – dans le mouvement de l’énonciation comme au milieu du silence où l’être parlant cherche le chemin de sa pensée –l’énorme travail de la langue : murmures, bruissements, fracas des syllabes et des mots ; tumulte et passion du sens qui depuis les premiers âges, sans relâche, accaparent l’humanité.
Philippe Adrien
un sujet riche profond et bien traité, un premier rôle formidable , une mise en scène originale et très réussie .qui permet de rentrer vraiment dans l'univers du personnage , de l'humour dans la gravité .. La meilleure pièce vue depuis longtemps donc à voir absolument effectivement !
Excellente adaptation d'un roman, pas toujours facile à réussir comme exercice. Mais on retrouve tout l'humour, la poésie, le décalages propre au metteur en scène.
Enfin une très grande pièce, une très belle mise en scène des décors épurés des acteurs exceptionnels , il faut y aller c'est émouvant , c'est remarquable
Voilà du grand et beau théâtre. Quand les comédiens réussissent s'y bien à vous emmener dans le métro de Londres que vous pensez y être réellement. Quand vous souriez, riez et frissonnez à l'unisson. Quand pendant plus de 2h vous êtes emporté élégamment et brillamment. Alors c'est que c'est du grand et beau théâtre ! Pour ceux qui aiment vibrer, à ne pas manquer.
Pour 8 Notes
un sujet riche profond et bien traité, un premier rôle formidable , une mise en scène originale et très réussie .qui permet de rentrer vraiment dans l'univers du personnage , de l'humour dans la gravité .. La meilleure pièce vue depuis longtemps donc à voir absolument effectivement !
Excellente adaptation d'un roman, pas toujours facile à réussir comme exercice. Mais on retrouve tout l'humour, la poésie, le décalages propre au metteur en scène.
Enfin une très grande pièce, une très belle mise en scène des décors épurés des acteurs exceptionnels , il faut y aller c'est émouvant , c'est remarquable
Voilà du grand et beau théâtre. Quand les comédiens réussissent s'y bien à vous emmener dans le métro de Londres que vous pensez y être réellement. Quand vous souriez, riez et frissonnez à l'unisson. Quand pendant plus de 2h vous êtes emporté élégamment et brillamment. Alors c'est que c'est du grand et beau théâtre ! Pour ceux qui aiment vibrer, à ne pas manquer.
Remarquable d'énergie, de malice, d'intelligence, de sensibilité... On y repense encore les jours suivants. Le jeune acteur brille de tous ses feux. Bravo encore.
Pièce extraordinaire de tendresse, de rire et d'émotion!!! Génialement jouée par tous!! Tout le monde doit y aller!!!
Par le choix de centrer la pièce sur un acteur exceptionnel dans sa présentation de la différence de perception du monde on assiste à une représentation étonnante, légère et grave, drôle et violente, comme la vie amplifiée que mène le jeune Christopher et l'on ressort émus.
Un superbe moment de théâtre, partagé avec des adolescents qui ont adoré une pièce si intelligente et pertinente sur la différence et les relations avec les parents. Las acteurs et la mise en scène sont remarquables!
Magnifique moment de théâtre. Mise en scène de Philippe Adrien, comme toujours inventive, féérique et ici parfois burlesque. Acteurs remarquables avec une mention particulière pour Pierre Lefebvre. Un questionnement salutaire sur la perception du monde et la différence. Que souhaiter de plus en ce moment !
Voici une pièce insolite, intelligente et riche en découvertes. Comme une ode à la Différence, l'histoire de cet ado autiste, de sa famille et de son entourage, nous questionne, nous touche, nous concerne. La mise en scène de Philippe Adrien transporte le texte de façon impressionnante et inventive dans ses univers réaliste, onirique et fabuleux. C'est un détonant Pierre Lefebvre qui joue l'ado, remarquable jeune comédien à suivre de toute évidence. La distribution est au diapason. C'est un fichu beau moment.
Spectacle totalement réussi:thèmes,mise en scène,acteurs ,chorégraphie On en sort ravi et plus intelligent Bravo
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.