Pierre Lericq, créateur de la Cie Les Epis Noirs, saute, danse, s'exclame, pleure, rit, crie, se tait. Ses mots sont des perles, des armes, des fleurs selon le besoin et entrainent ses auditeurs, entre rires et larmes, dans un rythme époustouflant.
« 235 coups de compas dans le corps de papa. Et le dernier coup, dans l’œil. Tu l’avais jamais eu papa, le compas dans l’œil, et bien maintenant, tu l’as, je te l’ai enfoncé dans le crâne, et pour longtemps. » Voici comment commence Le Compas dans l’œil !
Paul est coupable, face aux jurés, face aux hommes, face à Dieu, d’avoir tué son père. Mais il est libre, tellement libre qu’il ne peut plus se censurer, ses souvenirs et ses repères vont revenir, durant son procès, comme une ré(s)urgence.
Première boum, première télévision, première communion, les vacances à la ferme et leur insoutenable secret, la rencontre avec un vieux prof de français grincheux qui lui ouvre les portes du théâtre. Paul, entre rires et larmes, joue au funambule sur le fil de sa mémoire. Il s’accroche au vide comme s’y accrochent les nuages pour s’envoler dans une liberté légère et joyeuse.
Pierre Lericq (des Epis noirs), dans ce monologue, nous livre toute la folie, les fêlures et la fantaisie de son théâtre intérieur.
Musique : Sébastien Libolt.
« Pierre Lericq est un orfèvre des mots. Tel un artisan, il en fait des perles, des armes, des fleurs selon le besoin, Pierre Lericq est aussi un grand comédien, il est partout sur la scène. Il saute, il danse, s'exclame, pleure, rit, crie, se tait, il entraine ses auditeurs dans un rythme époustouflant, puis s'arrête, s'adresse au public, lance un jeu de mot pour rire. Vraiment, la nouvelle création de Pierre Lericq est extraordinaire par sa richesse et la qualité de sa mise en scène. » Le Télégramme, 16 octobre 2007
« Du lourd, du très lourd... et du très léger à la fois. Car Pierre Lericq est un homme envoûtant en mouvement. Ce texte d'une beauté brute sans être forcément brutale fait forcément mouche, c'est le titre qui le dit ! » L'est républicain, 19 avril 2007
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