L'histoire
Note dintention du metteur en
scène
La compagnie Vigie / Théâtre
Revue de presse : quelques
extraits
Schnebs, compositeur de musique, est en panne ! Plus dinspiration, plus denvie ça sent la fin de partie. Lirruption dun jeune consultant dentreprise, Léonard, venu don ne sait où, sur linitiative don ne sait qui, va bousculer sa vie de « suicidé chronique ».Caroline Langer aborde avec humour le désir dexister, le rôle du projet dans notre existence. Nos projets sont-ils destinés à se réaliser ou ne sont-ils là que pour nous maintenir dans lillusion de la vie ? Elle traite cela dans la culture de son époque : celle du monde de lentreprise. On attend Godot. Et qui arrive ? Un consultant
« Monter un auteur vivant, cest comme manger chaud
» Roland BLANCHE
Certains confrères metteurs en scène ne connaîtront jamais lexpérience
étonnante quest le dialogue avec lauteur de la pièce que lon met en
scène. Il ne sagit pas ici darticles dexégèses, dimages
pédagogiques, de compilations iconographiques sur ce qua voulu dire, écrire ou
figurer le dramaturge, mais dune voix dans un café qui raconte, explique, et
parfois sinterroge sur son uvre. Avec Caroline Langer, je renouvelle cette
expérience de création vivante.
La pièce est de facture classique. On y trouve actes, scènes, situations, et même
unité de lieux et de temps, tout ce qui « fait » le théâtre, habituellement. Mais
Caroline Langer « dérape » sur une autre catégorie et décide de créer deux sortes de
personnages : tout dabord les protagonistes de cette fable, Schnebs, le compositeur
stérile, et Léonard, le consultant asexué. A coté deux agit une autre sorte de
personnage, figurant les projets du Schnebs. Ils lentretiennent dans lillusion
dun avenir dynamique. Il sagit de personnages², fictions issues dune
fiction, dont la mise en scène devra élucider le degré dincarnation.
Caroline Langer renoue avec des questionnements métaphysiques quon nose plus
aborder au théâtre aujourdhui. Avec la question du rôle des projets dans nos
vies, moteurs ou alibis, sen posent dautres, fondamentales, que lon
raille de peur davoir à y répondre : pourquoi et pour qui vit-on ? Quelle est la
part de lucidité dans nos existences « absurdes » ?
On pense à des questionnements Beckettiens mais lépoque a changé et lon ne
peut plus traiter ces thèmes avec autant dassurance. Caroline Langer apporte à ces
grandes questions universelles des réponses « locales ». Cette déception, au sens de
perception en deçà, cest toute notre époque, entre nos aspirations et la
réalité. On rêve socialisme et on vote Jospin, on rêve Gaullisme et on vote
Chirac
Le parallèle entre le monde de lentreprise et un individu ne peut être proposé
que par un dramaturge contemporain. La vie dun homme avec ses projets, ses
faiblesses, comparée à celle de lentreprise devenue la référence dans nos
sociétés. Parmi les réponses « locales » quapporte Caroline Langer à ses
questionnements métaphysiques, cette parodie de lentreprise et ses nouveaux gourous
: les consultants.
Philippe Lagrée
Créée en 1995, la compagnie sattache à lexploration du répertoire
contemporain dans ses diversités décritures et desthétiques.
A ces principes sassocie une réflexion sur la condition du théâtre, tant
politique quéconomique : le rapport au public, aux institutions, et, plus
largement, la place du spectacle vivant dans la société actuelle.
· « Faut pas Payer » de Dario Fo
La mise en scène de Philippe Lagrée est vivante, rapide
un spectacle drôle et
intelligent. Le Mensuel du Théâtre
« Faut pas Payer » est un petit bijou de mise en scène et dinterprétation qui
rend encore plus fortes les idées de Maître Fo. Le Monde J.Amzallag
Le comique nest en aucun cas léger, il est lucide et servi par une mise en scène
ingénieuse et cinq comédiens qui maîtrisent lespace. Starter Plus
Elsa Sarfati
« Faut pas payer » est une véritable réussite qui conjugue avec bonheur critique
sociale acerbe et purs moments de fantaisie. Metromag A.Guyard
· « Si Camille me voyait » de Roland
Dubillard
Cette pièce est un petit bijou littéraire, une fantaisie théâtrale pleine
dinvention
On sort de là heureux, on ne sennuie pas une seconde. Il
faut saluer cette création à Paris. France Culture Annie Cohen
· « Une visite inopportune » de Copi
Un spectacle tendre et drôle où lhumour est un pied de nez à la maladie et le
théâtre un sacré remède contre loubli
La Terrasse
Valérie Librati
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris