Le Goût du Pschitt orange est une histoire de saveurs, celle du gazon tondu des terrains de foot que Norbert foule dès qu’il peut, celle de l’odeur des vestiaires à laquelle il voue une passion sans limites. Le goût du Pschitt orange, c’est aussi les saveurs de la crème pâtissière attachée dans la casserole de sa maman et c’est l’odeur de la lessive des draps qu’il respire à pleins poumons, collé à son nounours.
En se repenchant sur son passé, Norbert retrouve sa vitalité, celle qui l’a construit tel qu’il est aujourd’hui à 45 ans. Il voulait quitter les jupons de sa mère, il atterrit dans les chaussures de foot de son père. Il s’émancipe comme il peut de la petite madeleine de Proust pour revisiter à sa manière la Gloire de mon père de Pagnol.
Dès lors, il va revivre son enfance jalonnée de foot. Le ballon, les copains, Norbert veut jouer, Norbert veut vivre. Norbert traverse ses rêves inavoués, l’équipe de France, le Brésil. Perdu dans son corps gauche, il se révèle le ballon dans les pieds. Il court, il danse, il rêve tout haut, de plus en plus fort. Il vit.
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