Mademoiselle Silvia, fille de Monsieur Orgon, attend un prétendant, Dorante, bien qu'elle ne soit pas disposée à se marier, surtout à un jeune homme que lui destine son père, qu'elle ne connaît pas. Elle change de costume et de rôle avec Lisette, sa femme de chambre, afin de pouvoir étudier plus à son aise le caractère de ce prétendant sans se compromettre.
Or il se trouve que le fiancé, qui n’a lui-même aucune envie de se marier à n'importe qui, a eu la même idée de changer de costume et de rôle avec son domestique, Arlequin. Il se présente donc chez Monsieur Orgon sous l’apparence d’un serviteur nommé « Bourguignon », tandis que son valet, Arlequin, se fait, quant à lui, passer pour Dorante.
Seuls informés du travestissement des jeunes gens, Monsieur Orgon et son fils Mario décident de laisser ses chances au « jeu de l’amour et du hasard », se promettant de s’amuser de la situation.
Le jeu de l’amour et du hasard étant une pièce très moderne, ne serait-ce que par le caractère de Monsieur Orgon, père de Silvia, qui laisse à sa fille la possibilité de refuser le mari qu’il lui destine, nous avons trouvé intéressant de situer l’œuvre de Marivaux dans les années 1949/1951. Et pourquoi ces années-là précisément ? Parce qu’elles correspondent à un renouveau, après guerre, où la jeunesse est dans le désir de jeu et d’amusement.
Des années où la création artistique bat son plein. C’est ainsi que Mario, frère de Silvia, est un trompettiste que l’on peut imaginer hanter, de longues nuits durant, les boites de Saint-Germain-des-Prés. C’est par lui que le jazz est omniprésent dans la pièce.
C’est lui encore, ce personnage si vrai, si authentique, qui apporte cette atmosphère festive que l’on retrouve dans l’œuvre de Marivaux et qui, tel un marionnettiste tirant les ficelles, devient le « metteur en scène » dont la trompette bouleverse les évènements.
Ce sont également des années où les salariés prennent de plus en plus conscience de leur valeur. Arlequin va donc, fort de la possibilité que lui donne Dorante d’être maître quelques heures, revendiquer le droit d’être respecté et savoir le montrer.
" Le jeu de l’amour et du hasard : une adaptation jazzy de la pièce de Marivaux, qui ne manque ni de charme ni de panache ! " Reg’arts
" Les comédiens sont formidables ! Ils portent cette pièce avec une énergie à toute épreuve. " Paris Tribu
" On sourit beaucoup, on rit parfois… L’ensemble est plaisant et on a envie de replonger dans ces classiques que l’on a trop vite remisés au placard. " Chroniques théâtrales
" Fans de jazz et de théâtre, c’est la combinaison idéale pour vous ! " Sortir à Paris
" Mise en scène plaisante… Va à l’efficacité et au plaisir du jeu. " Le Figaro
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