Un champion d'échecs, grossier mais imbattable ; un homme discret, mystérieusement doué aux échecs. Leur rencontre pourrait servir « d'illustrations à la charmante et grandiose époque où nous vivons ». A partir de 12 ans.
Résumé
Extrait
Note de mise en scène
La presse
Sur le paquebot qui le conduit de New-York au Brésil, le narrateur découvre la présence de Czentovic, le jeune champion mondial des échecs. L'homme a une réputation accablante ; il est inculte, et cependant suffisant ; bête, mais pourtant astucieux et prudent. Cupide, il a bâti sa fortune sur un seul et unique talent auquel il consacre tout son temps : les échecs.
Curieux de savoir ce qui peut se passer dans l'esprit d'un homme entièrement occupé à « acculer un roi de bois dans l'angle d'une planchette », le narrateur parvient, pour aborder et observer le champion, à organiser une partie opposant Czentovic à plusieurs passagers, amateurs d'échecs.
Au cours de la revanche, surgit un inconnu. Par son intervention et ses conseils, il amène les adversaires de Czentovic à faire partie nulle puis disparaît soudainement, refusant de disputer une autre partie. Le narrateur le retrouve sur le pont. C'est alors que l'inconnu lui livre son histoire et lui confie comment il en est venu à s'intéresser aux échecs.
Nous avions réussi à amener le pion de la ligne c jusqu'à l'avant-dernière case c2 ; il ne restait qu'à l'avancer en c1 pour faire une nouvelle dame.
Nous n'étions, il est vrai, pas tout à fait rassurés devant une chance aussi apparente. Czentovic voyait évidemment beaucoup plus loin que nous et, à l'unanimité, nous le soupçonnions de nous tendre cet appât avec d'autres intentions. Mais nous eûmes beau chercher et discuter, nous ne pûmes découvrir le traquenard. Finalement, le délai de réflexion réglementaire touchant à sa fin, nous nous décidâmes à risquer le coup.
Déjà, Mac Connor poussait le pion, lorsque quelqu'un le saisit brusquement par le bras et lui chuchota avec véhémence : « Pour l'amour du ciel, pas cela ! »
Lumière. Un homme parle. Rien d'autre, sur la scène, que cet homme qui parle. Et une chaise. L'homme parle et raconte. D'abord, c'est le ton presque badin de l'anecdote. La force du Joueur d'Echecs réside d'emblée dans les portraits que Stefan Zweig a su brosser de personnages emblématiques, voire allégoriques. Et la place que Zweig lui-même, auteur et narrateur, occupe au sein de la nouvelle, permet l'élaboration d'un récit en abîme où les interférences entre jeu d'échecs, jeu d'écriture et jeu de manipulation du lecteur donnent à l’œuvre puissance et suspense.
Mais ce suspense revêt un caractère exceptionnellement grave quand on resitue Le Joueur d'Echecs dans l'histoire. C'est cette gravité et sans doute l'urgence des temps actuels qui montrent, aujourd'hui plus encore, la validité, l'opportunité et la pertinence du propos de Zweig. Adapter Le Joueur d'Echecs au théâtre, c'était répondre à cette urgence en laissant toute sa place à un texte qui parle de lui-même.
Mettre en scène Le Joueur d'Echecs, c'était surtout faire en sorte que les personnages suggèrent pleinement la tension et l'horreur latente de l'égarement.
« Un vrai talent au service d'un grand auteur. » Télérama
« Un texte superbe admirablement servi. » Le Point
« Une infinie délicatesse. » L'Express
« Un spectacle à voir. » France Culture
« Un jeu d'acteur impressionnant. » La Provence
« Le public a ovationné l'acteur. » Sud Ouest
« Leçon encore d'actualité. » Tribune Juive
« Un vrai plaisir. » Figaroscope
« Spectacle palpitant. » Le Parisien
« A voir pour « ne pas se tromper de partie ». » Le Journal du Dimanche
« On suit ce récit, fasciné. » Le Journal du Théâtre
« Une belle leçon à retenir. » Pariscope
« Parce qu'il était Autrichien, juif, écrivain, humaniste et pacifiste, Stefan Zweig, né à Vienne le 28 novembre 1881, s'est trouvé au coeur des « ébranlements volcaniques » de l'Europe. Il a été « le témoin de la plus effroyable défaite de la raison et du plus sauvage triomphe de la brutalité qu'atteste la chronique des temps ». C'est au Brésil, devenu son refuge en août 1941, qu'il écrira Le joueur d'Echecs, magistrale allégorie de l'égarement. » Valérie Cadet, Le Monde, 7 mai 1996
Un texte merveilleux, remarquablememt interprété par André Salzet, dans un cadre qui mérite tous les éloges. Seulement jusqu' au 24/11. Ne ratez pas cette adaptation très réussie !
Beau texte, bonne interprétation sachant que le comédien joue 3 personnages avec bonheur.
Tous les personnages sont bien interprétés par un seul et même acteur. Le ton et le rythme permettent de ne pas s'ennuyer un seul moment. On pourrait se passer de la fumée de cigarette dans les 5 premières minutes du spectacle surtout quand on se trouve dans les premiers rangs.
La puissance du texte est époustouflante , le jeu de l'acteur très fort mais ses silences parfois surprenants...
Pour 9 Notes
Un texte merveilleux, remarquablememt interprété par André Salzet, dans un cadre qui mérite tous les éloges. Seulement jusqu' au 24/11. Ne ratez pas cette adaptation très réussie !
Beau texte, bonne interprétation sachant que le comédien joue 3 personnages avec bonheur.
Tous les personnages sont bien interprétés par un seul et même acteur. Le ton et le rythme permettent de ne pas s'ennuyer un seul moment. On pourrait se passer de la fumée de cigarette dans les 5 premières minutes du spectacle surtout quand on se trouve dans les premiers rangs.
La puissance du texte est époustouflante , le jeu de l'acteur très fort mais ses silences parfois surprenants...
Une performance hors du commun. André Salzet incarne à la perfection tous les personnages créés par Zweig. A voir absolument!
Je suis moins emballé par le jeu de l'acteur, mais c'est une très bonne soirée Allez-y c'est une belle performance
Zweig, c'est Zweig, mais André Salzet...quel talent!
Super et l'acteur génial
excellente performance d'acteur sur un texte riche et humain
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris