Un homme ordinaire mené par sa frustration, ses peurs, un amour inaccessible, bascule progressivement dans la folie…
Proprichtchine, un petit fonctionnaire russe brimé par sa hiérarchie, s'exprime au-travers d'un journal intime… Il y décrit son quotidien au travail et son absence de vie sociale. Il y révèle notamment ses sentiments pour Sophie, la fille de son patron ; un amour qui deviendra obsession et même déraison puisqu’il le poussera, écrit-il, à voler la correspondance de la chienne de Sophie, destinée à une autre chienne ! Au fil des pages, Proprichtchine perd progressivement tout contact avec la réalité et s'enferme dans ses illusions ; il finit par se persuader qu'il est le nouveau roi d'Espagne et, alors même qu’il est emmené à l'asile, il croit arriver à Madrid !
Dans cette nouvelle « Le journal d'un fou » écrite en 1834, l’écrivain russe Nicolas Gogol décrypte les ressorts d’une plongée dans la folie, un processus infernal déterminé par trois facteurs : une profonde douleur psychique, un enfermement obsessionnel et une solitude si vaste qu’elle confine à l’inexistence sociale.
Pour la restitution théâtrale de cette œuvre, Khalil Kabouche a choisi de mettre en scène 3 comédiens pour un seul personnage : trois voix, trois corps, comme d’un seul esprit, se partagent le journal et rejouent sa partition. Trois incarnations pour une seule et même folie, miroir brisé aux mille facettes… Arriveront-ils à reconstituer le puzzle de cette trajectoire qui les conduira jusqu’au précipice ? Comment bascule-t’on insensiblement vers le délire psychotique ? Peut-on percevoir la ligne ténue qui sépare raison et folie ? Peut-on prévenir son franchissement ? ; une question universelle qui hante l’humain depuis la nuit des temps… « Le Journal d’un fou », plus actuel que jamais, nous parle intimement…
Une vraie performance théâtrale ! Les 3 acteurs sont excellents, chacun, dans leur interprétation du Fou .Le choix de 3 acteurs est judicieux pour rendre compte de la schizophrénie du personnage Je salue la créativité de la mise en scène. l'espace celui d'une cellule d'un hôpital psychiatrique comme la gestuelle des acteurs servent le texte avec une efficacité redoutable. Vous m'avez donné envie d'aller au théâtre plus souvent . Tout est dit ! Merci.
Superbe texte porté avec brio par le jeu de trois comédiens avec une mise en scène lui faisant écho !
Pour 2 Notes
Une vraie performance théâtrale ! Les 3 acteurs sont excellents, chacun, dans leur interprétation du Fou .Le choix de 3 acteurs est judicieux pour rendre compte de la schizophrénie du personnage Je salue la créativité de la mise en scène. l'espace celui d'une cellule d'un hôpital psychiatrique comme la gestuelle des acteurs servent le texte avec une efficacité redoutable. Vous m'avez donné envie d'aller au théâtre plus souvent . Tout est dit ! Merci.
Superbe texte porté avec brio par le jeu de trois comédiens avec une mise en scène lui faisant écho !
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