Le limier

Paris 15e
du 17 janvier au 4 mars 2001

Le limier

CLASSIQUE Terminé

Un mari, un amant, un automate. Trois éléments d’un thriller machiavélique. Attention, la partie va commencer…

Propos du metteur en scène
La Compagnie La Strada
La presse des anciennes créations

Propos du metteur en scène

Le Limier n’est pas l’histoire d’une mauvaise plaisanterie qui tourne mal. Certainement pas.

Au-delà du suspens, traité de main de maître par Anthony SCHAFFER, nous assistons à l’affrontement sans pitié de deux hommes que tout oppose. Aucune courtoisie, aucun répit dans cette empoignade perverse. Seule compte l’humiliation de l’autre. Que tout ceci finisse par la mort d’un des personnages est logique mais non primordial. L’essentiel se trouve dans le déroulement de la confrontation : ses coups portés, ses esquives, ses stratégies cruelles, dans le dérapage qui s’instaure,, dans la charge affective et sociale qui maintient les deux belligérants dans un état d’agressivité féroce. Car ils sont féroces ces deux hommes. Redoutablement féroces.

Lorsque Olivier COURBIER m’a proposé d’assurer la mise en scène de cette pièce, j’ai hésité. Peur de m’attaquer à un tel monument ! Trop ciblé. Trop connoté… Trop anglais. Et puis m’est revenu en mémoire un spectacle auquel j’assistais enfant et qui m’a beaucoup marqué, la preuve. Nous étions à la campagne et l’un de mes petits camarades n’a rien trouvé de mieux que de "mettre en relation" à l’intérieur d’un bocal hermétiquement fermé, une mante religieuse et une araignée énorme. Je ne dirai pas qui a gagné. Je confesserai seulement notre fascination et notre répulsion à la vue de cette cruauté.

Ce souvenir m’a permis de projeter une direction de travail : " Et si je me servais de l’espace du Théo-Théâtre comme du bocal de mon enfance – huis clos et effet de loupe assurés – afin que le public assiste à la "mise en relation" des deux personnages de la pièce ? "

On pourra, je l’espère, frémir au suspens de l’intrigue. On pourra éprouver de la sympathie pour l’un des personnages, choisir son camp, sans doute. Mais on pourra aussi (j’aimerais tant !) se questionner une fois de plus sur la propension de l’homme à s’entredéchirer à deux comme … collectivement. Vigilance !

En conclusion, je dirais qu’Andrew WHIKE et Milo TINDLE sont "terriblement" humains et que seul le "vieux marin", l’automate de la pièce, demeure capable d’en rire.

Dominique Fidon

La Compagnie La Strada

Depuis sa création en 1990 par Olivier Courbier, la compagnie cherche à promouvoir des spectacles contemporains et classiques.
Ils sèment… de Georges Feydeau en 2000
Chair de poule , d’après des pièces du Grand Guignol en 1999
Amphitryon de Molière et de Plaute en 1999
Sorcière, prends garde à ton derrière, autour de contes de Gripari en 1998
Toi et tes nuages, de Eric Westphal en 1997
Affabulons - Nous, autour des fables de La Fontaine une création 1994
Le Médecin Malgré Lui, de Molière en 1993
La Double Inconstance, de Marivaux en 1990
Et en fin de contes, création poétique en 1991

Elle a également co-produit des spectacles d’auteurs contemporains
La guerre des piscines, d’Yves Navarre en 1995
La conférence de Monsieur Pichon, de Pascal Henry (AVIGNON 1995).

La presse des anciennes créations

AMPHITRYON DE MOLIERE

"Amphitryon, une des pièces les plus agréables de Molière et, pourtant, l’une des moins jouée. Jupiter prend le visage et le corps d’Amphitryon pour mieux séduire son épouse. C’est prétexte à une comédie grinçante ambiguë et subtile. Olivier COURBIER, le metteur en scène, rappelle justement un prologue de Plaute où l’ami Polequin a su puiser son inspiration. Dans ce petit théâtre, la sobriété fais mouche : on écoute la pièce et c’est le principal. Olivier COURBIER nous fait très justement entendre la pièce. Amphitryon de Molière : charmant et subtilement cruel." Figaroscope, par Jean-Luc Jeener

"Amphitryon est une comédie, placée sous le signe de la duplicité, des faux-semblants, de la confusion du moi et de la recherche d’identité. Les scènes entre Mercure et Sosie valent à elles seules deux ou trois pièces du répertoire ; les trois comédiens sont des plus excellents. Quelle bonne idée d’avoir rendu à Plaute ce qui lui revient, en plaçant d’entrée de jeu le prologue de l’Amphitryon. C’est une bonne idée aussi que d’avoir écrit cette farce dans une esthétique de conte oriental : l’irrationnel et le merveilleux s’y déclinent sans fausse note. Une bonne idée enfin d’avoir poussé le jeu du travestissement et de l’ambivalence jusqu’à confier les rôles de Jupiter et de Mercure à deux comédiennes." Chronic'Art, Anne CALMAT

"Sont mis en scène avec virtuosité‚ l'adultère, même mythologique, et des Dieux qui se donnent en spectacle, tourmentant les models dont ils ont pris l'apparence. Un conseil, laissez vous aller à cette lumière." Paris-Paname

"Quelle gageure que de monter une pièce, quelle qu’elle soit, sur une scène de 20 mètres carrés ! On pourrait craindre l’étouffement, une trop grande promiscuité avec le public. Mais ce soir, tout au contraire, la scène enfouie et confinée du Théo-Théâtre a des allures de divan oriental et de harem. C’est le choix très avisé du metteur en scène. Dans un si petit espace, l’acteur ne peut se permettre d’approximations, et c’est une bonne école." Metro Mag

SORCIERE PRENDS GARDE A TON DERRIERE

"Parmi la flopée de sorcières que nous a amenées la mode d’Halloween, voici celle de la rue Broca, une star complètement transformée par une adaptation de génie. Racontées par deux comédiens particulièrement brillants, ces trois aventures condensées en une seule nous font passer de l’opéra, sur l’air de Carmen, au rap du petit beur chez l’épicier arabe. Avec des changements de décors spectaculaires, des apparitions de marionnettes inattendues, le tout relevé avec une concision rare. C’est cela le talent." Télérama, Henriette Bichonnier

"Puisant son inspiration dans trois contes originaux de Pierre Gripari illustrant le mythe de la sorcière, la Compagnie La Strada en fait un personnage unique qui hante les placards à balais, le magasin du coin ou le commissariat du quartier. Entre musiques et chansons, masques et marionnettes, Laetitia Benasouli et Olivier Courbier ne ménagent pas leur talent pour river, de rire et d’effroi, les bambins à leurs sièges. Un spectacle de haute tenue, riche en péripéties et trouvailles scéniques qui, sur le mode ludique permet aux enfants d’exorciser leur peur de l’inconnu. Pari gagné puisqu’en fin de représentation ils reprennent en chœur " Sorcière prends garde à ton derrière ", titre et refrain de la pièce, pour faire un triomphe aux deux interprètes." L'Hebdo de l'Actualité Sociale

"Puisant son inspiration dans trois contes de Pierre Gripari, la Compagnie en fait une seule histoire aux mille rebondissements. Un pari très musical et comique." Le mensuel (Le magazine du Blanc-Mesnil)

"Sorcière prends garde à ton derrières de Pierre Gripari, par Marie Roosen. Reprise d’un spectacle de l’année dernière extrêmement bien fichu. On a beau se lasser du " Griparisme " sauvage qui s’est emparé des théâtres, cette adaptation-là sort du lot." Télérama, Henriette Bichonnier

TOI ET TES NUAGES DE ERIC WESTPHAL

" Toi et tes nuages, une excellente pièce d’Eric Westphal, sa meilleure. On est toujours pris par l’atmosphère d’enferment générée par la confrontation de ces deux sœurs qui tentent de survivre à la mort de leur père. La mise en scène d’Olivier Courbier, inventive et rythmée, sert bien son auteur. Les deux comédiennes sont pleines d’énergie et de talent. Avec le Théo, les habitants du XVième arrondissement ont bien de la chance." Figaroscope, par Jean-Luc Jeener

"Olivier Courbier a réussi avec la pièce d’Eric Westphal, une mise en scène et un spectacle unanimement salué par la presse. Une mention spéciale aux acteurs qui emportent par leur énergie le suffrage des spectateurs." Starter Plus, Bruno Perroud

" Inquiétant, dur, désespérée. De la difficulté à distinguer la folie ordinaire de la haine enfouie depuis des années. Coup de chapeau aux deux remarquables comédiennes et à la mise en scène. " France-Soir, Elisabeth Pastor

"Entre rêve et réalité, entre tragique et humour, Toi et tes nuages porte le spectateur dans un univers dont il lui est difficile d’échapper." Paris-Paname

AFFABULONS NOUS

"Honneur à Jean de La Fontaine et à la modernité qu'on lui reconnaît ici. Aucune démagogie là-dedans : il s'agit juste de faire rire avec des choses sérieuses. Il faut bien sûr connaître quelques fables (il y en plus de vingt en tout) pour comprendre cet humour-là, mais on peu aussi s'amuser et les découvrir après coup." Télérama, Henriette Bichonnier

"Un grand souffle d'aujourd'hui balaie l'image poussiéreuse du grand poète qui se voit adapté à toutes les situations. Sous la férule d'Olivier Courbier, la compagnie La Strada fait un large survol de la vie et de l’œuvre. Cultivant l'humour, qui n'est pas la moindre de qualités de ces petits chef-d’œuvres de lucidité, les quatre comédiens ont misés sur les contrastes pour nous dire et nous redire nos quatre vérités." Le Parisien

"Emmenez donc vos mouflets (re)découvrir les célèbres fables en version rock et rap. Ce spectacle crée et mis en scène par Olivier Courbier rassemble un cocktail des meilleurs fables jouées par des comédiens de la Strada." Boum Boum

"Si Jean de La Fontaine était encore de ce monde, il aurait beaucoup aimé le spectacle monté par la troupe théâtrale La Strada. Son directeur, Olivier Courbier, a imaginé de versions très fantaisistes des fables tout en conservant intacte les morales à en tirer. Les quatre comédiens ont joué juste et nouveau." Ouest France

"C'est à Olivier Courbier, directeur de la troupe, que l'on doit cette création. Elle met en évidence la beauté de la poésie des mots, l'humour de situation, mais la morale restée intacte et sort même grandie, pérennisée par ce voyage à travers les siècles." L'Echo Républicain, 29 janvier 1993

" Le message est bien passé auprès du jeune public, qui est ressorti enchanté de cette séance. Ce qui montre que La Strada , après avoir présenté l'année dernière " Le Médecin malgré lui ", est une compagnie toujours appréciée des scolaires nogentais." La République du Centre, 28 janvier 1993

Sélection d’avis du public

J ATTENDS BRUEL DEHORS Par Brigitte Q. - 4 août 2020 à 17h15

ETLAENCORE UNE REPOONSE POSITIVE DE PRISE EN CHARGE EN BELGIQUE DEMON FILSHANDICAPE LA MEME FOLLE OUI SALUT CHALUT

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J ATTENDS BRUEL DEHORS Par Brigitte Q. (1 avis) - 4 août 2020 à 17h15

ETLAENCORE UNE REPOONSE POSITIVE DE PRISE EN CHARGE EN BELGIQUE DEMON FILSHANDICAPE LA MEME FOLLE OUI SALUT CHALUT

Informations pratiques

Théo Théâtre

20, rue Théodore Deck 75015 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Salle climatisée
  • Métro : Boucicaut à 432 m, Porte de Versailles à 529 m, Convention à 546 m
  • Tram : Desnouettes à 471 m, Porte de Versailles - Parc des Expositions à 504 m
  • Bus : Duranton à 100 m, Convention - Lecourbe à 280 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théo Théâtre
20, rue Théodore Deck 75015 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 4 mars 2001

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