La relation entre Philippe Faure et l’œuvre de Molière ne date pas d’hier. Après un Poumon imaginaire très touchant, écrit et interprété par lui, puis un Bourgeois gentilhomme sensible et coloré au succès duquel la Comédie fut associée il y a quelques années, c’est à cette autre pièce du grand dramaturge que Philippe Faure se devait de se consacrer.
Que cherche Argan dans ses maladies entre réalité et imaginaire ? Ses maux proviennent-ils “du poumon !” comme le clame sans relâche Toinette ou cherche-t-il, lui aussi, à être consolé d’une peur qui l’étreint ?
C’est dans un monde de coussins et d’oreillers, disponibles à tout évanouissement, que Philippe Faure placera la pièce. Argan pourra tout à loisir s’y blottir et s’y réfugier. Mais, pour rassurant qu’il soit, ce monde fragile et un rien ridicule, pourra-t-il le protéger de la sarabande cruelle de celles et ceux qui l’entourent et le raillent ?…Une promesse de création signée d’un metteur en scène et interprète bien connu du public de la Comédie.
Pas question de se moquer de ce Bourgeois-là: il irradie la générosité du bonheur. Berndette Bost, Le Monde
Philippe Faure fait merveille dans ce rôle d’enfant étonné, tour à tour boudeur, capricieux, ravi. Trina Mounier, Lyon Poche
Arriver à tenir en haleine en ne vous parlant que de son poumon, il n’y a que Molière pour réussir un tel exploit. Ou plutôt Philippe Faure qui nous narre une confession superbement écrite. Patrick Merle, Le Méridional
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