Coup de cœur CLASSIQUE Le 2 août 2023
En 1891 – plus d'un siècle après la mort de Diderot - le manuscrit autographe du Neveu de Rameau est retrouvé par hasard chez un bouquiniste : dans un café du Palais-Royal, un philosophe rencontre le neveu du célèbre compositeur Rameau. Le génie, l’éducation, la morale, la flatterie comme art de vivre ou la musique sont autant de thèmes abordés lors de cette joute verbale...
Entre un philosophe et « le plus bizarre personnage de ce pays » s'engage une conversation étincelante, drôle et explosive signée Diderot.
Dans un théâtre plein de charme et d'histoire, s'engage une conversation étincelante, drôle et explosive. « Ce dialogue éclate comme une bombe au beau milieu de la littérature française » en dira Goethe. Un texte d'une grande modernité qui, sur le mode du dialogue philosophique, revient sur le sens de la vie.
En 1891 – plus d'un siècle après la mort de Diderot - le manuscrit autographe du Neveu de Rameau est retrouvé par hasard chez un bouquiniste : dans un café du Palais-Royal, un philosophe rencontre le neveu du célèbre compositeur Rameau. Le génie, l’éducation, la morale, la flatterie comme art de vivre ou la musique sont autant de thèmes abordés lors de cette joute verbale... Cette adaptation donne la pleine mesure de cette réflexion philosophique. En 200 ans, elle n’a pas pris une ride !
La caractéristique de mon Neveu de Rameau est l’incarnation. La priorité est la chair, l’expression des acteurs qui donnent vie aux idées. Une des phrases de l’oeuvre, prononcée par le Philosophe, a été mon fil d’Ariane pour ce travail : « Mes pensées ce sont mes catins. » Les pensées vues comme des prostituées ! Le culot de Diderot ! Les idées, faites de chair, dont on se sert pour fréquenter, selon son humeur, des sentiments sublimes ou des lieux infâmes. Jouir intellectuellement, sans barrière, en toute liberté, assouvir les fantasmes de l’esprit, voilà ce qui a guidé cette mise en scène dont la volonté est d’habiller les idées abstraites d’un corps de sueur, d’énergie débridée et de mouvements. Les acteurs, Nicolas Vaude et Gabriel le Doze, ainsi que le claveciniste Olivier Baumont, ont adhéré sans réserve à ce point de vue, et ont insufflé à leurs personnages une vitalité, une jeunesse et une modernité à la mesure de ce texte unique, génial.
Jean-Pierre Rumeau
« Sublime chef d’oeuvre » Le canard enchaîné
« Nicolas Vaude flamboie littéralement sur scène » Télérama
« Impressionnant » Les Echos
« Un échange subtil, léger, profond, d’une criante modernité » Le Figaro
« À voir et revoir » France Info
« De la joie pure ! » Elle
Formidable jeu des acteurs. Excellent moment.
L'interprétation du Neveu de Rameau par Nicolas Vaude, pourtant porté aux nues par les critiques n'est pas convaincante : trop d'outrance et mauvaise diction qui rend sous les tirades incompréhensibles. Bravo en revanche pour ces morceaux de clavecin qui ponctuent la pièce.
Un propos indémodable. Un philosophe parfaitement crédible, on préfèrerait un interlocuteur un peu moins bondissant et un peu plus audible.
Un pur délice au Théâtre de l'Epée de Bois que cette mise en théâtre du célèbre dialogue de Diderot. La pièce a des échanges intellectuels soutenus et ne deborde pas d'action, ce qui peut mettre à rude épreuve la concentration, mais dans l'écrin de la Salle de Bois, la mise en scène avisée a prévu des intermèdes au clavecin (d'un rouge écarlate donnant la pamoison) sur la musique du divin Rameau, l'oncle donc. Nicolas Vaude, Gabriel Le Doze et, au clavecin, Alessio Zanfardino sont parfaits. Ce cocktail musique théâtre est particulièrement judicieux et les interventions du claveciniste comme tiers acteur donne beaucoup de marge théâtrale à cette relecture de ce chef-d'œuvre d'impertinence. Les moments musicaux furent profonds, comme autant de pauses reflexives, et le dialogue, devenu triangulé, plus souple et encore plus diabolique pour son effet sur scène. Bravo !
Une lecture vivante et vivifiante d'un texte magnifique et malheureusement encore trop contemporain.
Un neveu extraordinaire. Envie de relire le texte mille mercis
Une oeuvre qu'on connait mal et qu'on découvre avec grand intérêt. Le jeu de Nicolas Vaude y est pour beaucoup
Comédiens bien dans leur rôle: puissant.
Pour 41 Notes
Formidable jeu des acteurs. Excellent moment.
L'interprétation du Neveu de Rameau par Nicolas Vaude, pourtant porté aux nues par les critiques n'est pas convaincante : trop d'outrance et mauvaise diction qui rend sous les tirades incompréhensibles. Bravo en revanche pour ces morceaux de clavecin qui ponctuent la pièce.
Un propos indémodable. Un philosophe parfaitement crédible, on préfèrerait un interlocuteur un peu moins bondissant et un peu plus audible.
Un pur délice au Théâtre de l'Epée de Bois que cette mise en théâtre du célèbre dialogue de Diderot. La pièce a des échanges intellectuels soutenus et ne deborde pas d'action, ce qui peut mettre à rude épreuve la concentration, mais dans l'écrin de la Salle de Bois, la mise en scène avisée a prévu des intermèdes au clavecin (d'un rouge écarlate donnant la pamoison) sur la musique du divin Rameau, l'oncle donc. Nicolas Vaude, Gabriel Le Doze et, au clavecin, Alessio Zanfardino sont parfaits. Ce cocktail musique théâtre est particulièrement judicieux et les interventions du claveciniste comme tiers acteur donne beaucoup de marge théâtrale à cette relecture de ce chef-d'œuvre d'impertinence. Les moments musicaux furent profonds, comme autant de pauses reflexives, et le dialogue, devenu triangulé, plus souple et encore plus diabolique pour son effet sur scène. Bravo !
Une lecture vivante et vivifiante d'un texte magnifique et malheureusement encore trop contemporain.
Un neveu extraordinaire. Envie de relire le texte mille mercis
Une oeuvre qu'on connait mal et qu'on découvre avec grand intérêt. Le jeu de Nicolas Vaude y est pour beaucoup
Comédiens bien dans leur rôle: puissant.
Très belle prestation des acteurs; bravo !
Merci au trio d’acteurs pour ce temps vivant de dialogue sur tous ces thèmes au cœur de la vie. Le neveu de Rameau sautillant, passant tant par son expression que sa posture en une seconde des hauts et des bas face à l’aplomb et la tempérance du philosophe voilà qui rejoint ce qui se passe en nous. La musique vient donner des moments de respiration bienvenus tant les débats sont denses. Merci aussi à l’équipe du théâtre de m’avoir laissé entrer malgré mon léger retard (le train de Langres est rarement à l’heure à son arrivée dans la capitale).
Une très bonne pièce, de bons acteurs, mais le neveu de R. est trop contemporain, façon SDF hâbleur
Le théâtre le Ranelagh en lui-même mérite d'être vu. Ce n'est pas un mince exploit d'avoir aussi bien donné vie à ce texte, que j'apprécie particulièrement. Félicitations pour ce pétillement de fantaisie et de philosophie que vous êtes parvenu à partager.
Si vous n'avez pas vu ce spectacle , courez y . Le texte est ébouriffant d'actualité et Nicolas Vaude est génial dans le rôle Gabriel Le Doze une decouverte pour et le clavecin d'Olivier Baumont , qui ponctue le texte , enchanteur . Mise en scène vive , inventive .....J'ai adoré !!!!
Un des plus beaux spectacles de théâtre que j'ai vu dans ma vie : un texte exceptionnennel , une vraie joute , une vraie histoire . Acteurs merveilleux : Nicolas Vaude a la grâce dans ce rôle et Gabriel Le Doze apporte une humanité de philosophe habité . Clavecin d'Olivier Baumont magique . Courez y !!!!!
Bonne mise en scène, musique génial, interpretation moyenne parfois ils criaient trop.
5, rue des Vignes 75016 Paris