Et si les Allemands avaient gagné la bataille de la Marne ? Malicieuse uchronie... Jean-Paul Farré n’hésite pas à bousculer le récit national et nos certitudes sur la Grande Guerre. Et c’est l’occasion d’une réécriture de l’Histoire par un clown qui sait être grave sous le rire.
« La guerre de 14, ça c’est du vrai feu d’artifice, pas comme ceux du 14 juillet ! Pourtant, elle a duré beaucoup moins longtemps que dans la réalité et s’est arrêtée après la défaite, lors de la bataille de la Marne... ? Et voilà, les mots qui fâchent sont écrits. Oui, je persiste et signe, le miracle de la Marne n’a pas eu lieu... C’est peut-être dommage pour les historiens, mais mieux pour le nombre de soldats qui ne sont pas morts inutilement pour la patrie au champ d’honneur. » Jean-Paul Farré
« Excellent dans le tragique et irrésistible dans la fantaisie. Jean-Paul Farré célèbre, en un texte grinçant et bouleversant le destin de ses grands-pères mobilisés en 1914. » Armelle Héliot, Figaroscope
« Jean-Paul Farré nous raconte avec fougue ce conflit qui aurait pris fin à la bataille de la Marne. C'est bourré d'humour. Un spectacle à vous désarmer. » Mathieu Perez, Le canard enchainé
« L'uchronie est un plaisir sans pareil pour l'imagination. On se réjouit de cette cocasserie pacifiste. Jean-Paul Farré devient bouleversant. En une seconde, cette réflexion sur la Der des Der se mue en un déchirement intime. On peut dire qu'il saisit le public au cœur. » Christophe Barbier, L'express
« Ce texte iconoclaste et pacifiste délicatement mis en scène par Ivan Morane qui accuse l'absurdité de l'enchaînement des événements dit à sa façon : " Quelle connerie la guerre " . » Annie Chénieux, Le journal du dimanche
« Une conférence ardemment pacifiste, dynamique au ton caustique et provoquant. » Jean-Pierre Léonardini, L'humanité
« Un monologue sarcastique et original bien mis en scène par Ivan Morane. » Jacques Nerson, L'Obs
« Jean-Paul Farré est excellent. Ivan Morane dirige avec précision l'interprète hyper sensible. La violoniste Muriel Raynaud intervient à quelques moments du spectacle avec une grande finesse et émeut. » Amelle Héliot, Le quotidien du médecin
« Insensiblement, de l'Histoire à l'intime, le clown comédien passe de la fantaisie débridée à la gravité et nous, à sa suite, de l'éclat de rire à l'émotion. » Dominique Darzacq, Web theatre
« C'est du très grand Farré comédien : pudique, émouvant, humain. » Philippe Person, Froggi's delight
« Jean-Paul Farré a su créer un spectacle complet plein de saveur, séduisant et intelligent ! » Laurent Schteiner, Théâtre.com
Publié en 2014, et dédié à ses deux grands-pères mobilisés le 1er août 1914, Le pavé dans la Marne est un récit en 14 tableaux dont la théâtralité est tellement évidente que son auteur, le comédien Jean-Paul Farré, a souhaité l’interpréter sur scène !
Notre complicité remontant à… 1972, lorsqu’il interprétait génialement Falstaff dans la mise en scène de Denis Llorca d’Henry IV de Shakespeare, j’ai, bien entendu, assisté à tous les spectacles en solitaire de Jean-Paul Farré ; j’ai même programmé Trois Pianos et un Cactus lorsque je dirigeais le Théâtre de Dix-Heures en 1978 et Secret Défense à la Scène Nationale d’Albi en 2006. C’est donc bien évidemment un réel bonheur que de le mettre en scène dans un texte qui m’a d’emblée fait rire, ému et dynamité !
Un texte pacifiste, poétique, fort, qui, par son postulat de départ : « La France a perdu début septembre 1914 la Bataille de la Marne », évoque en creux tout ce qui n’est ou ne serait pas survenu, une sorte de fiction dans l’uchronie. En cette commémoration du « centenaire » de la première guerre mondiale, il était d’ailleurs temps de mettre en mots de théâtre l’incurie des généralissimes et des politiques…
Entre une vraie-fausse conférence historique et une représentation du théâtre aux armées interprétée par un clown…, notre personnage, Monsieur Loyal et chef d’un orchestre d’ombres, n’aura comme décor qu’un théâtre de foire autour duquel, comme dans L’histoire du soldat, une violoniste, âme et fantôme des musiciens des tranchées et des femmes à l’attente angoissée, ponctuera les ronds plus ou moins violents que provoquera ce « Pavé dans la Marne » !
Mais un rire grinçant emportera tout sur son passage, nous laissant le plus beau et le plus poétique sentiment que le théâtre puisse nous offrir : le doute sur celui ou ceux qui ont gagné !
Ivan Morane, metteur en scène
L idée est excellente le début de la pièce réussie Mais ça s essouffle très vite Heureusement ce n est pas long
f
Pour 2 Notes
L idée est excellente le début de la pièce réussie Mais ça s essouffle très vite Heureusement ce n est pas long
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