Qu'y a-t-il de commun entre un grand reporter de légende, une star du JT et un jeune journaliste débutant ? Est-ce l'envie de témoigner ? La recherche du scoop ? Ou seulement l'envie de garder sa place ? C'est bien souvent les trois à la fois, guidés par un seul principe : « Mieux vaut être le premier à se tromper plutôt qu'être le deuxième à dire la vérité. »
ll faut être le plus malin, le plus ambitieux et surtout le plus rapide. Mais quand on rate un scoop c'est souvent parce qu'on a été trop malin, trop ambitieux et surtout trop rapide.
Dans cette recherche effrénée de l'exclusivité trois générations de journalistes s'affrontent dans un combat où admirations, jalousies, et règlements de compte personnels composent un véritable scénario à rebondissements.
« J’ai voulu en pénétrant dans cet univers souvent impitoyable qu’est celui de la presse et des médias, m’interroger -et nous interroger- sur la mission réelle de ceux qui nous informent. Dans cette recherche effrénée de l’exclusivité, du scoop, ce souci de la transparence, cette volonté d’instantanéité, j’ai volontairement plongé mes personnages dans une spirale infernale où chacun caché derrière sa pseudo règle déontologique est prêt à tout pour être le premier à sortir l’info que l’autre n’aura pas. Lutte professionnelle mais surtout lutte personnelle où la jalousie, la vengeance ou simplement les querelles d’égo peuvent prendre le pas sur la véritable mission du journaliste.
« Mieux vaut être le premier à se tromper, plutôt qu’être le deuxième à dire la vérité » sous cette formule très cynique se cache une quête bien réelle et j’ai cherché dans cette pièce à pousser le postulat au bout de ses limites.
Construit comme un véritable thriller, cette pièce, à la construction parfois cinématographique, n’en demeure pas moins une véritable pièce de théâtre qui entraîne le spectateur dans un suspense au rythme d’aujourd’hui où Internet, via les sites spécialisés, les Tweet, facebook et autres techniques instantanées, nous permettent d’être informés minute après minute faisant du moindre fait divers de la moindre déclaration, un véritable scénario à rebondissements. Ce regard aiguisé n’est pas exempt d’une certaine fascination pour ce métier et d’un hommage rendu aux grands reporters et photojournalistes qui, aujourd’hui encore, continuent de risquer leur vie pour tenter de témoigner de la folie de notre monde. »
Marc Fayet
« Un propos pertinent, des personnages forts, des dialogues efficaces, intelligents, drôles, sans oublier des interprètes remarquables, tous d'une très grande justesse. » Fousdetheatre.com
« Une succession de courtes saynètes construit une pièce pleine d'imbroglios, bien ficelée, comme un thriller palpitant servi par de bons acteurs. » Télérama.fr
« Il a eu la bonne idée, avec ce Scoop, il y a une intrigue et les dialogues sont savoureux, ils font rire et sont servis par de véritables artistes. » Sortie-à-paris
« Philippe Magnan, en ex-grand reporter retiré des guerres de ce bas monde et recyclé en vieil ours cynique mais lucide, fait mouche à chaque réplique. » L'express
« Une pièce captivante et réaliste sur le monde de la presse avec Philippe Magnan, formidable en grand reporter désabusé. » Le Figaro
« Ce scoop mériterait la Une. » Le Parisien
« Les interprètes sont excellents. Il y a dans Le Scoop une justesse, une vérité, une sensibilité profonde. » Figaroscope
« Ecrite dans un style vif et pertinent, cette pièce à suspense et rebondissements est une belle réussite. A ne pas manquer ! » Pariscope
Oui, cette pièce est à voir : l'écriture et l'intrigue sont assez finement menées, on est portés jusqu'au bout. Entre le Vaudeville et la série américaine (le rythme et les nombreux rebondissements). Cette course au scoop au détriment de vies humaines est vraiment un bon sujet, bien documenté par l'auteur, cela nous replonge il y a quelques années, à Sarajévo, où l'on découvrait, il me semble, le traitement médiatique à tout prix, même au prix de vies humaines… Capter l'horreur pour la donner en pature à des voyeurs avides de sensations… La mise en scène oscille entre "classicisme" et innovation, et le jeu des acteurs est à la hauteur, c'est très agréable d'entendre les acteurs parler "comme à la maison".
Oui, cette pièce est à voir : l'écriture et l'intrigue sont assez finement menées, on est portés jusqu'au bout. Entre le Vaudeville et la série américaine (le rythme et les nombreux rebondissements). Cette course au scoop au détriment de vies humaines est vraiment un bon sujet, bien documenté par l'auteur, cela nous replonge il y a quelques années, à Sarajévo, où l'on découvrait, il me semble, le traitement médiatique à tout prix, même au prix de vies humaines… Capter l'horreur pour la donner en pature à des voyeurs avides de sensations… La mise en scène oscille entre "classicisme" et innovation, et le jeu des acteurs est à la hauteur, c'est très agréable d'entendre les acteurs parler "comme à la maison".
64, rue du Rocher 75008 Paris