Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon, Wellington et ses troupes sont dans Paris. La révolte gronde. Qui va gouverner le pays ?
Le 6 juillet 1815 au soir, les « faiseurs de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper pour décider du régime à donner à la France. Si le premier souhaite une république, le second envisage le retour des Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre.
Sans céder au manichéisme ni à l’aspect scolaire du face-à-face, Jean-Claude Brisville imagine cette conversation décisive et met en scène la lutte pour le pouvoir et les honneurs de deux hommes puissants qui se détestent, se livrent tour à tour mais que les circonstances historiques condamnent à s’entendre sous peine de disparaître.
Deux siècles se sont écoulés et, cependant, leur souper est toujours d’actualité tant du point de vue du questionnement sur l’avenir de la France que de l’affrontement politique. Toutefois les enjeux du Souper ne doivent pas être entendus dans leur seul cadre historique mais compris comme une extraordinaire autopsie de l’art de la négociation.
La négociation est au coeur de nos existences et c’est le thème essentiel du Souper. La dispute entre deux prestigieux protagonistes est aussi une figure de style que l’écriture théâtrale, si elle est servie par un véritable auteur, est la mieux à même de défendre.
« Leur face à face tendu, captivant, ne manque pas de panache ni de saveur, chacun maniant l’ironie, la causticité et l’esprit avec nuances, distillant soigneusement l’écriture de Brisville et ses répliques brillantes (...). Au jeu feutré, faussement désinvolte et libre de Chesnais répond la force intérieure, la puissance solaire d’Arestrup, fauve singulier et magnifique. » Annie Chénieux, JDD, 21 février 2015
Si Niels Arestrup campe un Talleyrand crédible, Patrick Chesnais n'est pas du tout crédible en Fouche. Il gesticule sur la scène alors que Fouche est un calculateur froid sans émotivité. Dommage. Cela dit le texte est historiquement faible.
Merci pour cette dernière représentation. Niels Arestrup campe un formidable Talleyrand. Le décor est parfait.
Admirable N Arestrup ! Très belle interprétation de PChesnais ! Merci pour ce souper inoubliable .
sublime jeu d'acteurs , un souper inoubliable . bravo aux comédiens. Merci pour cette soirée.
Pour 47 Notes
Si Niels Arestrup campe un Talleyrand crédible, Patrick Chesnais n'est pas du tout crédible en Fouche. Il gesticule sur la scène alors que Fouche est un calculateur froid sans émotivité. Dommage. Cela dit le texte est historiquement faible.
Merci pour cette dernière représentation. Niels Arestrup campe un formidable Talleyrand. Le décor est parfait.
Admirable N Arestrup ! Très belle interprétation de PChesnais ! Merci pour ce souper inoubliable .
sublime jeu d'acteurs , un souper inoubliable . bravo aux comédiens. Merci pour cette soirée.
Grand jeu d'acteurs; sujet qui pourrait se passer de nos jours, une très bonne soirée entre amis. Anita M. 19 mai 2015
Un régal à tous égards. Le souper était parfait !
Belle page d'histoire trop peu connue, magnifique jeu d'acteurs, mise en scène intelligente et belle. Du grand théâtre !
Le théatre a l'état pur qui fait aimer le théatre.
Fabuleux ! aussi bien pour le jeu des acteurs que pour la mise en scène ... sans parler de ce texte extraordinaire ! Nous qui avions vu et tant aimé la 1° version avec Cl. Rich et Brasseur, avons eu l'impression de redécouvrir cette pièce sous un jour encore plus fascinant ! MERCI à toute l'équipe ! Anne P.
Un grand moment !!! Des acteurs admirables... Afin d'apprécier au mieux, évitez les dernières places du "carré d'or" (trop loin !!!!)
Rien n'a changé ,en effet, depuis Montherlant et Fouché. Les deux acteurs nous ont ravis par leur interprétation imprégnée de naturel.Bravo pour la mise en scène
Que du bonheur, des acteurs admirables...
Très bon jeu des acteurs chacun dans leur rôle sans doute moins gratifiant pour Patrick Chesnais. Texte intéressant mais qui pourrait être encore travaillé et amélioré. La voix des acteurs est parfois un peu audible lorsqu'on est dans les derniers rangs de l'orchestre. Sylvia B. 7 mai 2015
Belle mise-en-scène, texte vraiment intéressant, Niels Arestrup puissant et impressionnant (comme toujours!), mais quelle déception que Patrick Chesnais (acteur que nous adorons) le soir du 5 mai! Il parlait si faiblement qu'on avait du mal à l'entendre (à part quelques moments de colère!), avait l'air de s'ennuyer sur scène et oubliait parfois son texte (le champagne était peut-être réel?). Dommage...
Un grand moment
19, rue de Surène 75008 Paris