Depuis la Guadeloupe, menacée par l’activité humaine, Léo Lérus et ses danseurs ont observé et traduit dans leurs corps le phénomène d’homéostasie : l’adaptation d’un système aux contingences extérieures pour conserver son équilibre.
« Gounouj » signifie « grenouille » en créole de certaines régions de Guadeloupe, île d’origine de Léo Lérus. Cette pièce pour quatre interprètes pose la question d’équilibre et de déséquilibre dans cet écosystème particulièrement menacé par l’action néfaste de l’activité humaine. Dans cette version pour un plateau de théâtre, il y transpose émotionnellement et physiquement la complexité à vouloir répondre à une telle question, et y développe le concept de bousyè, mot créole décrivant au sens propre l’état d’un crustacé en période de mue. Au sens figuré, il s’agit de l’acceptation d’une personne de sa propre vulnérabilité face au changement.
Depuis ce territoire luxuriant, Léo Lérus et ses danseurs ont observé et traduit dans leurs corps le phénomène d’homéostasie : l’adaptation d’un système aux contingences extérieures pour conserver son équilibre.
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