Dans sa maison bourgeoise, Léonie est en avance : elle ne devait accoucher que dans un mois. Au gré de ses poussées hormonales, elle passe allègrement des hurlements à la tendresse. Son mari, Julien Toudoux, subit ce chaos avec autant de philosophie que possible... D’autant que les parents de la jeune femme, la soubrette, et même la sage femme vont encore en rajouter, précipitant la situation dans le surréalisme et l’absurde.
Ce qui se joue avant tout dans la comédie, c’est le drame. Ce qui change, ce sont les réactions de l’être humain face au désastre.
Pour ma première mise en scène, j’ai choisi le rire car il est une nécessité pour moi, il apporte une couleur et un contraste libérateurs aux situations les plus tragiques.
Il rassure, il permet.
Chez Georges Feydeau, la satire de la famille bourgeoise ultra codifiée, met en scène cet homme, Toudoux, qui est à la fois, mari, beau-fils et futur père, privé d’échappatoire, écrasé sous la pression sociale, et privé à jamais de toute liberté. Cette naissance à venir, décrite comme une sorte de monstruosité, m’a évidemment ouvert les portes du fantastique et parfois de l’horreur.
C’est la guerre, la terreur pour le pauvre Toudoux, et cette sage femme, me semblait tenir d’une Sherlock en jupon, prête à résoudre le mystère de la vie.
Les rêves, en video, alimentent ces bulles de dessins animés, je souhaitais montrer ce que les personnages pensaient.
La scénographie, les costumes et coiffures situés dans les années cinquante, colorent le drame d’une façon acide et ludique, tout en gardant un décalage d’époque.
Si la tragédie annonce que la situation est désespérée, la comédie, elle, préfère : « oui, la situation est désespérée, mais pas grave. »
un bon début mais le rythme n'y est plus en deuxième partie. Dommage car les acteurs sont excellents !
Pour 1 Notes
un bon début mais le rythme n'y est plus en deuxième partie. Dommage car les acteurs sont excellents !
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris