Le rire de Courteline est fait d’observation et de belle humeur, malicieux sans méchanceté, railleur sans amertume ; c’est un rire franc qui aide à vivre, comme une chanson aide à marcher. Il est dans la droite lignée d’une tradition de bon sens, de gaieté franche et courageuse.
C'est l’histoire d’une jeune femme renversée par son cocher au bois de Boulogne. Heureusement, un jeune provincial vient à sa rescousse. Celui-ci n’est pas insensible aux charmes de la jeune femme…
Cette pièce met en scène Trielle, un écrivaillon sans grand talent, feuilletoniste à la ligne et sa compagne, Valentine jeune ingénue à la fois rouée et insouciante. Trielle travaille dur et Valentine est dépensière, ce qui donne lieu à la coutumière scène de ménage.
Probablement la pièce la plus autobiographique de Courteline. Celui-ci, en ménage avec une jeune comédienne Suzanne Berty (qui créera le rôle), habitait dans une maison sur les hauteurs de Montmartre où vivaient dans une parfaite harmonie poules, cochons, enfants, oiseaux, chiens et chats, vaisselles jetés à la figure et autres biftecks jugés comme trop cuits. L’homme, poltron et râleur reproche à sa femme de s’être laissé « peloter par un pousse-cailloux» durant la soirée ; la femme, lui reproche de ne pas avoir défendu son honneur plus tôt.
Monsieur Des Rillettes, un pique-assiette, est invité par les Boulingrin à prendre le thé. Il pense pouvoir passer d'agréables moments chez eux bien au chaud pendant une bonne partie de l'hiver. Mais les Boulingrin réservent bien des surprises…
6, impasse Lamier 75011 Paris