Savez-vous qui a découvert la structure en double hélice de l'ADN ? Rosalind Franklin. Longtemps, les femmes scientifiques ont été invisibilisées, évacuées de l’histoire des sciences, même si elles avaient fait des découvertes majeures, qui ont parfois changé la face du monde. Cette série raconte leurs histoires.
Longtemps, les femmes scientifiques ont été invisibilisées, même si elles avaient fait des découvertes majeures, qui ont parfois changé la face du monde. Privées des récompenses et de la reconnaissance réservées à leurs collègues masculins, elles ont été oubliées, évacuées de l’histoire des sciences. La série théâtrale Les Fabuleuses souhaite leur rendre justice, en racontant leurs histoires.
Le troisième episode de la série est consacré à Rosalind Franklin, physico-chimiste britannique mondialement connue malgré son jeune âge lorsqu’elle arrive à Londres pour travailler sur l’ADN en 1951. Elle s’y sent vite très seule, dans un monde scientifique très masculin. Ses collègues, Wilkins, Crick et Watson, n’ont aucun scrupule pour lui voler son travail, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de médecine pour la découverte de la structure en double hélice de l’ADN en 1962.
Une représentation d'une grande force qui, grâce ou au-delà de la qualité des acteurs et actrices et de la mise en scène, permet de découvrir une histoire d'injustice mais constitue une forme de réhabilitation d'une scientifique jusque-là largement ignorée. Bravo à tous ceux qui ont contribué à cette réalisation.
3e de la série des Fabuleuses, cette pièce est, comme les 2 autres, excellente. Tant par le texte que par la mise en scène et l'interprétation ! Elisabeth Bouchaud a eu une excellente idée en mettant le théâtre au "service" de cette double cause. A l'heure des fake news, la science et les femmes scientifiques en ont grand besoin pour attirer une nouvelle génération !
Cette pièce ponctue, avec intelligence et talent cette série "Les fabuleuses". Nous savions, certes, que le monde scientifique était à l'époque presque exclusivement masculin et que cette "chasse gardée" maintenait les rares intrépides qui s'y risquaient à un rôle déclaré de "subalternes". Qui a dit, déjà que : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme... ? Merci de nous faire découvrir, en portant à notre connaissance... "ce beau champ de ruines"...
Élisabeth Bouchaud continue son œuvre pour faire connaître du grand public les femmes de sciences victimes de l'effet Matilda. Dans le cas de Rosalind Franklin, les hommes qui l'ont spoliée lui ont carrément volé les résultats de ses recherches pour se faire récompenser à sa place ! Œuvre très utile, très bien mise en scène par Julie Timmerman.
Pour 4 Notes
Une représentation d'une grande force qui, grâce ou au-delà de la qualité des acteurs et actrices et de la mise en scène, permet de découvrir une histoire d'injustice mais constitue une forme de réhabilitation d'une scientifique jusque-là largement ignorée. Bravo à tous ceux qui ont contribué à cette réalisation.
3e de la série des Fabuleuses, cette pièce est, comme les 2 autres, excellente. Tant par le texte que par la mise en scène et l'interprétation ! Elisabeth Bouchaud a eu une excellente idée en mettant le théâtre au "service" de cette double cause. A l'heure des fake news, la science et les femmes scientifiques en ont grand besoin pour attirer une nouvelle génération !
Cette pièce ponctue, avec intelligence et talent cette série "Les fabuleuses". Nous savions, certes, que le monde scientifique était à l'époque presque exclusivement masculin et que cette "chasse gardée" maintenait les rares intrépides qui s'y risquaient à un rôle déclaré de "subalternes". Qui a dit, déjà que : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme... ? Merci de nous faire découvrir, en portant à notre connaissance... "ce beau champ de ruines"...
Élisabeth Bouchaud continue son œuvre pour faire connaître du grand public les femmes de sciences victimes de l'effet Matilda. Dans le cas de Rosalind Franklin, les hommes qui l'ont spoliée lui ont carrément volé les résultats de ses recherches pour se faire récompenser à sa place ! Œuvre très utile, très bien mise en scène par Julie Timmerman.
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris