Savez-vous qui a découvert les pulsars en astrophysique ? Jocelyn Bell. Longtemps, les femmes scientifiques ont été invisibilisées, évacuées de l’histoire des sciences, même si elles avaient fait des découvertes majeures, qui ont parfois changé la face du monde. Cette série raconte leurs histoires.
Longtemps, les femmes scientifiques ont été invisibilisées, même si elles avaient fait des découvertes majeures, qui ont parfois changé la face du monde. Privées des récompenses et de la reconnaissance réservées à leurs collègues masculins, elles ont été oubliées, évacuées de l’histoire des sciences. La série théâtrale Les Fabuleuses souhaite leur rendre justice, en racontant leurs histoires.
Ce deuxième épisode de la serie théâtrale dresse le portrait de Jocelyn Bell. Elle fait sa thèse en astrophysique à Cambridge, sous la direction d’Anthony Hewish, à la fin des années 60. Elle est brillante, mais doute d’elle-même, et se confie à son amie Janet Smith, étudiante en théologie, qui doit aussi faire sa place dans un monde d’hommes. Jocelyn fait une découverte majeure, mais peine à convaincre son patron. Pourtant c’est lui seul que le comité Nobel récompensera en 1974.
« La jeune Clémentine Lebocey incarne cette chercheuse. L’euphorie puis l’impuissance face à une telle démonstration de malveillance, elle nous les fait bien sentir. » Le Canard enchaîné
« Pourvu que la série se poursuive, encore. » Sceneweb
Comme pour Exil intérieur c'est une excellente initiative très réussie ! Les femmes scientifiques sont enfin à l'honneur alors qu'elles ont été injustement oubliées. Bravo à Elisabeth Bouchaud et à toute l'équipe avec une mention spéciale pour le superbe jeu Clémentine Lebocey.
La Reine Blanche, comme à l'accoutumé, nous propose des pièces de qualité. Ici, le cycle des "fabuleuses", se révèle riche en informations et en réflexions. Dans les années 60, on serait à même de penser que, de part l'évolution de la pensée et de la société, les choses ont bien changées... Que nenni ! "Je vous rassure"... Une femme désirant travailler (Quelle vulgarité !), de surcroît dans le domaine scientifique - de surcroit !... Quelle hérésie ! Ecartée certes, car ses travaux n'auront pas la suprême reconnaissance officielle (difficile lorsque l'on oublie de mentionner votre nom), elle réussira à être reconnue, félicitée et récompensée sans développer la moindre amertume. De plus, ultime "ironie", elle assumera une vie de famille harmonieuse et radieuse... Avouez, Madame : Que de "contrariétés masculines" engendrées... Son amie, étudiante en théologie, ne sera pas mieux servie...
Pour 2 Notes
Comme pour Exil intérieur c'est une excellente initiative très réussie ! Les femmes scientifiques sont enfin à l'honneur alors qu'elles ont été injustement oubliées. Bravo à Elisabeth Bouchaud et à toute l'équipe avec une mention spéciale pour le superbe jeu Clémentine Lebocey.
La Reine Blanche, comme à l'accoutumé, nous propose des pièces de qualité. Ici, le cycle des "fabuleuses", se révèle riche en informations et en réflexions. Dans les années 60, on serait à même de penser que, de part l'évolution de la pensée et de la société, les choses ont bien changées... Que nenni ! "Je vous rassure"... Une femme désirant travailler (Quelle vulgarité !), de surcroît dans le domaine scientifique - de surcroit !... Quelle hérésie ! Ecartée certes, car ses travaux n'auront pas la suprême reconnaissance officielle (difficile lorsque l'on oublie de mentionner votre nom), elle réussira à être reconnue, félicitée et récompensée sans développer la moindre amertume. De plus, ultime "ironie", elle assumera une vie de famille harmonieuse et radieuse... Avouez, Madame : Que de "contrariétés masculines" engendrées... Son amie, étudiante en théologie, ne sera pas mieux servie...
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris