Après l’esprit russe, Les Siècles et leur chef François-Xavier Roth explorent les prémices viennoises de la modernité.
Nouvelle plongée dans la modernité pour François-Xavier Roth et ses musiciens dans la Vienne du début du XXe siècle. Au tournant du siècle, Vienne est alors la capitale des arts, Klimt et Schiele y règnent en maîtres, Musil et Zweig renouvellent la littérature et Freud pose les jalons de la psychologie moderne. Les musiciens ne sont pas en reste. Schoenberg, Berg et Webern composent les pages les plus célèbres de ce que l’on nommera la seconde Ecole de Vienne et Mahler fait souffler un vent nouveau à la tête de l’opéra de la ville. Si La Nuit transfigurée, qui date de 1899, est une œuvre encore romantique de Schoenberg, on y perçoit déjà la tonalité se dissoudre dans un bain de sensualité vénéneuse. Berg compose les Sept Lieder de jeunesse entre 1905 et 1908 mais ils ne furent achevés d’être orchestrés qu’en 1928.
Ce cycle est un sublime écrin lyrique illustrant les thèmes emblématiques du genre. Retour dans le temps pour la seconde partie du concert avec la symphonie n° 1 de Mahler (1888). Œuvre de jeunesse mais où fougue, poésie, ironie y alternent avant le grand tumulte du final. Elle contient déjà presque tout Mahler.
Schoenberg Verklärte Nacht
Berg Sieben frühe Lieder
Mahler Symphonie n° 1
15, avenue Montaigne 75008 Paris