Checca doit épouser Beppo, son fiancé, mais une rumeur circule dans Venise : Checca n’est pas la fille de son père… Le ragot se propage, sème le trouble, et menace les projets de mariage...
Au summum de sa virtuosité, Goldoni donne à voir la société de Venise, toute occupée à s’observer : voici les « Lustrissimes », riches et snobs, qui s’affrontent aux femmes du peuple, et comme un ragot ne suffit pas, on en invente deux autres : Checca serait la fille du marchand de pistaches, et elle aurait été vue, accompagnée, dans un hôtel ! Les femmes mènent le jeu, les hommes sont un peu perdus dans un tel tourbillon… Mais rien n’est vraiment grave, et tout s’arrange à la fin...
Goldoni avait répondu au pari d’écrire seize pièces en un an. Les Cancans fut la dernière de la série, et celle qu’il préférait. Vive et pleine de rebondissements, constamment drôle, elle adresse, par sa modernité, un clin d’œil à notre époque, où les réseaux sociaux multiplient à l’infini la puissance dévastatrice des rumeurs...
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