Spectacle joué et chanté pour enfants de 3 à 10 ans.
Les aventures du bonhomme
Les personnages de l'histoire
Extrait
La presse
Les grands-parents préparent un pain d'épice en forme de bonhomme. Par magie, le Bonhomme prend vie et s'enfuit découvrir le monde... Sur sa route il croise la Grenouille désobéissante, la Vache solitaire, les Abeilles taquines, le Cheval qui râle, le Lapin câlin, le Ver de terre illuminé, le Coq vantard et le Cochon borné. Avant d'être attrapé, le Bonhomme de Pain d’épice ruse toujours, se sauve et chante sa ritournelle, comme un chant héroïque. Puis, fort de toutes ces rencontres insolites, grâce à un courage inattendu doublé d’un pouvoir surnaturel, il va sortir vainqueur de l’affrontement inévitable avec le traditionnel renard...
De deux valises sortent les objets, accessoires et personnages du spectacle. Ces personnages, imposants ou minuscules, sont figurés très librement, plutôt que de façon réaliste. Les comédiennes interprètent tour à tour les animaux de la ferme ou le bonhomme de pain d’épice, puis renforcent la complicité avec le public en redevenant conteuses. L’histoire s’emballe dans un tourbillon d’images, de magie, de couleurs, de théâtre et de chansons.
Une création d’Isabelle Hazaël et de Karine Lazard, librement inspirée du conte traditionnel Le petit bonhomme de pain d’épice...
Distribution en alternance, musique : Csaba Palotaï.
C’est l'heure du goûter dans la ferme de Grand-Père et Grand-Mère. Grand-Mère veut faire une surprise aux enfants : fabriquer le pain d'épice qu'ils aiment tant en forme de bonhomme. Grand-Père farceur met la main à la pâte : une bouche en réglisse, deux yeux en raisin sec, trois boutons en sucre blanc… Et hop, au four ! Mais soudain, comme par magie, le malicieux Bonhomme de pain d'épice prend vie et s'enfuit de la cuisine pour aller découvrir le monde...
Il court jusqu'à l'étang où il rencontre la petite Grenouille désobéissante. Elle a aujourd'hui cinq ans et elle se trouve assez grande pour se promener toute seule. Les deux complices partagent quelques fous rires avant que la grenouille veuille en faire son gâteau d'anniversaire. Plus vif qu'elle, il se sauve de justesse. Dans sa course, il croise la Vache solitaire dont la tribu est éparpillée à travers le monde. Une famille haute en couleurs et friande de pain d'épice ! Avant d'être croqué, il invente une ruse pour lui fausser compagnie. Mais il est soudain piqué par les Abeilles taquines qui ont reconnu l'odeur du miel ! Fières de leur travail, elles lui dévoilent leur secret de fabrication : butiner avec amour les meilleures fleurs. Il aurait bien appris plus d’elles, mais pas au prix d’être "goûté"...
Puis il aperçoit le Cheval qui râle. Curieux, il s'approche, et l'écoute chanter son Blues. Drôle de cheval écoeuré de l'herbe, qui rêve de friandises et de pâtisseries… Il s’échappe encore... Quand entre en scène Le Lapin câlin : ce soir, il a rendez-vous avec Marie Lou. Il sait faire tous les bisous, sauf celui des amoureux. Faute d’explications, il se dit qu'un bout de pain d'épice pourrait bien séduire la belle… Notre héros prend la poudre d'escampette.
Le Ver de terre illuminé vit dans un monde imaginaire. Il est persuadé d'avoir des mains, des pieds et tout ce qu'il faut pour se déplacer. Le bonhomme, dérouté, poursuit son chemin en n'étant plus sûr de rien… Avant de tomber sur les deux compères les plus turbulents de la ferme : le Coq vantard et le Cochon borné. Ils se disputent le "gâteau sur pattes" à coups d'arguments insolites et de chansons endiablées, se comparant sans cesse. Mais leur prétention les perdra, le bonhomme profite du chaos pour s'éclipser…
Arrive la fin de l'histoire… Le terrible Renard, héros du conte original, entre en scène pour dévorer le bonhomme de pain d'épice. Celui-ci saisit ses intentions, tremblant de peur. Il lui faut affronter la bête pour traverser la rivière et semer ses poursuivants. Fort de ses expériences, il brave le danger. C'est alors qu'un pouvoir magique inattendu se révèle en lui et lui permet de terrasser le renard.
La grand-mère : (...) Aujourd’hui, mon pain d’épice, je vais le faire... en forme de petit bonhomme !
Le grand-père : En forme de petit bonhomme ? Ça, c’est une bonne idée ! Je vais t’aider. Dis-moi, ma petite Agathe, que mets-tu donc dans ta pâte ?
La grand-mère : Du sucre et du beurre bien frais des jaunes d’oeufs à délayer. Un peu d’eau, une pincée d’ sel, et du miel, beaucoup de miel.
Le grand-père : Pour que ce soit vraiment bon, tu y mets du saucisson ?
La grand-mère : Du saucisson ?
Le grand-père : Mais oui ! Du saucisson !
La grand-mère : Non, Papi, non, non, non !
Le grand-père : De la farine de sésame...
La grand-mère : Pic et pic et colégram ! Et de la farine de seigle : pour qu’il soit un peu espiègle !
Le grand-père : Pour qu’il ait beaucoup de goût, incorporer quelques choux.
La grand-mère : Non, Papi, ni carottes, ni choux ! Quand la pâte est bien battue, de la cannelle moulue. Le secret du pain d’épice : ajouter des grains d’anis.
Le grand-père : Il ne manque que du fromage.
La grand-mère : Mais, Papi, qu’est-ce que tu dis ?
Le grand-père : 100 gr de fromage râpé...
La grand-mère : Arrête tes bêtises, Pépé !
Le grand-père : Bravo la pate est pétrie, le rouleau à pâtisserie
La grand-mère : Je modèle les petits bras ni trop costauds, ni trop plats, je lui fait ses petites jambes
Le grand-père : Il ne faut pas que tu trembles...
La grand-mère : Pour que l’oeuvre soit parfaite je façonne la petite tête
Le grand-père : Ouai ! Ça y est, c’est réussi !
La grand-mère : Non, il faut lui donner vie... (...)
« Le spectacle est d'autant plus amusant qu'elles prennent des libertés avec le texte d'origine pour l'enrichir de rencontres. Le Petit bonhomme se trouve ainsi nez à nez avec une infinité de bêtes qui veulent le manger, mais qu'il roule dans la farine avec humour (...). Un délice. » Henriette Bichonnier, Télérama, 30 novembre 2005
« (...) Des comédiennes géniales puisent marionnettes, accessoires et costumes dans deux valises... Un divertissement magique. » Famili
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