Comme dans Les Présomptions Saison 1, Le printemps du machiniste a recours à la marionnette pour mettre à distance le quotidien et faire ressortir les rendez-vous manqués dans nos échanges, notamment dans les relations entre hommes et femmes.
Dans l'univers aseptisé d'un aéroport international, des instants de vie se succèdent. Trois amis font la queue pour passer le portique de sécurité lorsque l'un d'entre eux remarque que l'agent de sécurité se trouve être une femme. Au duty-free, un couple questionne préférences olfactives, libido et stéréotypes de genre. Enfin sur la passerelle d'embarquement, quatre jeunes femmes jouent à occuper autrement leur place sous les regards étonnés de leurs compagnons et de la foule.
L'équipe du printemps du machiniste retrouve les personnages de la saison 1, dix ans plus tard. Cette fois, Guillaume Poix a imaginé un texte sur-mesure pour le collectif. En mettant en scène des pantins à différentes échelles dans une scénographie qui accompagne le spectateur jusqu'au décollage, Louis Sergejev s'approprie le plateau, voire tout le théâtre !
La musique, empreinte d'un exotisme détourné, redessine l'espace par la multiplication des sources sonores.
Comme dans Les Présomptions Saison 1, Le printemps du machiniste a recours à la marionnette pour mettre à distance le quotidien et faire ressortir les rendez-vous manqués dans nos échanges, notamment dans les relations entre hommes et femmes.
« G. Poix a conservé [l]es principes de base [des Présomptions, saison 1] : suivre un groupe de jeunes. Ils ont grandi et se posent des nouvelles questions. La mise en scène de L. Sergejev utilise l'anonymat d'un hall d'aéroport. [...], terrain exemplaire pour de multiples questionnements. » Gérald Rossi, L’Humanité, 01 mars 2021
« Le Printemps du Machiniste a recours à la marionnette pour mettre à distance le quotidien et faire ressortir les rendez-vous manqués dans nos échanges, notamment dans les relations entre hommes et femmes. » Scèneweb, 01 janvier 2021
« De la zone de contrôle à l'inévitable duty free en passant par la zone d'embarquement, on y parlera des relations hommes-femmes, de la difficulté d'être ou de sentir dans cet anonymat garanti. On est emporté dans un ailleurs presque fantastique sans jamais être effrayant. » Philippe Pierson, Froggy’s Delight, 10 janvier 2021
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