L’histoire poignante d’une famille qui mange vite, respire vite, dort vite et digère lentement son passé.
Une mère, un père, un grand-père, deux adolescents et un chien vivent dans un pavillon de bon standing, en banlieue parisienne. La mère ne cesse de répéter « A taaaaaaable ! », incapable de réunir cette famille trop occupée : le fils confond télé et réalité, la fille rêve de devenir anorexique, le grand-père égrène des souvenirs de guerre (dont certains sont peut-être inventés) et le père prétexte à toute heure une réunion au CNRS, ne sachant pas très bien s’il veut rester ou partir.
Quand un matin la mère ne trouve plus Jane dans son lit, tout bascule. Les péripéties s’enchaînent jusqu’ à la révélation d'un secret qui va rappeler à tous les membres esseulés de cette famille qu’ils partagent bien plus qu’un simple toit. Ils auront la nécessité de se questionner, se révéler, se rapprocher…
Un texte poignant et hilarant sur l’importance des liens familiaux.
Quand Léonore Confino m’a fait lire Les uns sur les autres j’ai été frappée par l’universalité du propos malgré la singularité des personnages et de leur langage. Le texte m’a rappelé à ma propre vie de famille, à ses questions intimes, ses règles implicites, ses transmissions, à mon rôle de mère qui se demande en permanence si elle est une bonne mère...
La pièce est tramée par un mouvement organique, profondément humain malgré l’omniprésence du monde de la « technologie ». Le jeu des acteurs doit être incarné, viscéral. Tous se débattent avec leurs émotions, contrastant avec la fonctionnalité de leur environnement. Le choix d’Agnès Jaoui dans le rôle de la mère suit cette direction : terrienne, à fleur de peau, une diction abrupte, elle révèle toutes les complexités d’une chef de famille qui a perdu le sens de ses actions.
Le rythme est soutenu, les personnages parlent vite, mangent vite, dorment vite, respirent vite. Les bips, grésillements, sonneries de téléphones, minuteries entravent une communication déjà à l’agonie. Dans la première partie, la circulation des personnages à travers les différentes hauteurs et profondeurs du décor, donnent la sensation d’un manège détraqué et accéléré du quotidien.
La pièce est en effet une reconstruction brutale du réel, un monde où les névroses du quotidien poussées à leur paroxysme deviennent poétiques et drôles. La transparence de la fille anorexique est une des manifestations de ce « sur-réalisme ». Pendant un quart du spectacle, à l’aide de petites enceintes intégrées dans le décor, elle sera uniquement présente par sa voix, dialoguant avec les membres de sa famille. Le public suivra ses déplacements. Il me semble passionnant de traiter l’intrusion du paranormal avec normalité : cette famille est si peu connectée à son corps, si confuse sur les frontières entre réalité et virtualité, que la transparence d’un de ses membre ne la perturbe pas outre mesure.
Dans la même idée d’introduire un « couac » dans la « norme », nous avons choisi, avec la scénographe Sophie Jacob, de perturber cet intérieur moderne et fonctionnel : la chambre du grand-père (le poids du passé) crée un affaissement à cour, faisant subtilement vaciller l’ensemble.
Malgré ces discordances, l’ensemble tient bon jusqu’à la révélation d’un mensonge qui brise le tamis voilant la vérité pour transformer l’héritage silencieux en héritage bruyant, évident, cru, étalé là sous la lumière. Les parasites sonores s’effacent, les logorrhées de la mère retrouvent lentement le sens de la syntaxe, elle se met à dormir en plein jour, le silence va à nouveau avoir le droit à la parole et permettre à chacun de respirer.
Cet électrochoc va fédérer la famille et rappeler à tous ces membres esseulés qu’ils sont rattachés à un même corps. Les personnages osent enfin se toucher, se rapprocher, les cloisons des pièces deviennent transparentes.
La reconstruction semble possible grâce à la parole libérée.
Il y a dans ce théâtre un désir vital d’avoir les yeux ouverts, un regard lucide sur le monde. L’originalité et la subversion de l’écriture de Léonore Confino nous tend un miroir qui me semble salutaire.
Catherine Schaub
Pièce bien jouée mais sans intérêt. L'histoire, s'il y en a une, n'est ni drôle, ni émouvante. Dommage
Je n'ai pas du venir le même soir que l'une des personnes qui a laissé une très mauvaise critique ci-dessous car j'ai passé un excellent moment et je n'étais visiblement pas le seul! La salle était tantôt hilare et tantôt prise par l'émotion suscitée par ce texte fort et original ainsi que par le talent des 5 comédiens. Cette pièce dépeint avec justesse la complexité des liens familiaux , la force de l'atavisme et notre aptitude à ne voir que ce qui nous arrange pour nous donner l'illusion d'avoir des vies parfaites. Malgré un point de départ assez sombre, la pièce fait évoluer les personnages en bien et la scène finale, très poignante, est pleine d'optimisme. Quant aux quelques "gros mots" parsemés de-ci de-là, ils n'ont rien de choquant et sont à mon sens une traduction "soft" de la manière dont la plupart d'entre nous s'exprime au quotidien. La grossièreté provoque pour faire réfléchir alors que la vulgarité est gratuite, voilà une fine nuance qui a toute son importance. Cette pièce fait rire, pleurer et penser. Que demander de plus? A voir!
On sourit, on rit, on est émue jusqu'aux larmes... Un texte bouleversant, une très belle performance d'acteurs ! Un grand moment de théâtre ! A ne pas rater !
Une excellente comédie dramatique sur la famille ! un texte très bien écrit et de très bons comédiens. A voir absolument !
Pour 8 Notes
Pièce bien jouée mais sans intérêt. L'histoire, s'il y en a une, n'est ni drôle, ni émouvante. Dommage
Je n'ai pas du venir le même soir que l'une des personnes qui a laissé une très mauvaise critique ci-dessous car j'ai passé un excellent moment et je n'étais visiblement pas le seul! La salle était tantôt hilare et tantôt prise par l'émotion suscitée par ce texte fort et original ainsi que par le talent des 5 comédiens. Cette pièce dépeint avec justesse la complexité des liens familiaux , la force de l'atavisme et notre aptitude à ne voir que ce qui nous arrange pour nous donner l'illusion d'avoir des vies parfaites. Malgré un point de départ assez sombre, la pièce fait évoluer les personnages en bien et la scène finale, très poignante, est pleine d'optimisme. Quant aux quelques "gros mots" parsemés de-ci de-là, ils n'ont rien de choquant et sont à mon sens une traduction "soft" de la manière dont la plupart d'entre nous s'exprime au quotidien. La grossièreté provoque pour faire réfléchir alors que la vulgarité est gratuite, voilà une fine nuance qui a toute son importance. Cette pièce fait rire, pleurer et penser. Que demander de plus? A voir!
On sourit, on rit, on est émue jusqu'aux larmes... Un texte bouleversant, une très belle performance d'acteurs ! Un grand moment de théâtre ! A ne pas rater !
Une excellente comédie dramatique sur la famille ! un texte très bien écrit et de très bons comédiens. A voir absolument !
Une Agnès Jaoui au bord de la crise de nerfs et une brochette de très bons comédiens. Certes, cela peut déranger le spectateur non averti mais on ne sombre jamais dans le trash pour le trash. Une peinture plutôt réussie de la famille moderne qui fait valser les clichés.
piece vulgaire à outrance, tout est à l'extreme, déjanté , nul ...malgré des acteurs excellents..si agnes jaoui n 'était à l la ffiche je ne serai pas venue quelle déception !
quelle deception malgré des acteurs tres bons surtout agnes jaoui....je n'avais jamais vu une salle si déçu ni entendu autant de gens soupirés, s'endormir et vouloir partir durant la piece! trop c'est trop ! quelle violence , quelle vulgarité...etait ce obligé de mettre autant de violence, dérision et de morbidité ? quelles images sombres , vulgaires , décadentes de la jeunesse actuelle,d e la vieilesse etc ..etait ce obligé de mettre autant de " fuck, trou du cul , merde, chiant etc etc etc ...." je me suis ennuyée et avais trés envie de partie tellement c'etait les propos étaient violents, agressifs, sombres et déjantés... donc super acteurs ( meme ce vieil handicapé qui se pisse dessus, qui postillonne sur tous le monde , qui demande à son gendre de lui gratter le trou du cul ( je cite!!) puis le dos ... bref ! il vaut mieux garder son temps pour une autre piece , bonne cette fois ! si c'est cela un bon scénarion alors qu'est ce un mauvais ???? à éviter absolument
très mauvais, pièce sans intérêt, nous avons failli partir avant la fin
J'ai beaucoup aimé cette pièce. C'est drôle, loufoque et juste même quand les traits de personnages peuvent être à la limite de la caricature. Très belle scénographie. Une comédie dramatique comme on les aime.
Le texte ressemble à du mauvais Bretecher : les jeunes comme les vieux sont caricaturés à outrance. Les acteurs ne parviennent pas à sauver l'ensemble
Mauvais, inaudible et mal joué
19, rue de Surène 75008 Paris