Trois danseurs, un pianiste et une violoncelliste portent cette création forte et lumineuse de Louis Barreau construite sur la Sonate Arpeggione de Schubert en dialogue avec le cinéma du réalisateur iranien Abbas Kiarostami et son film 24 frames.
En 1824, Franz Schubert compose une sonate comme un hommage à un instrument de l’époque tout juste inventé : l’arpeggione, cousin de la guitare et de la viole de gambe. L’arpeggione a aujourd’hui disparu. Pour Louis Barreau, il est donc ici question de transmission, de dialogue entre des instruments d’abord, entre la musique et la danse ensuite…
« Peut-être est-ce cela, au fond, qui relie le plus Schubert et Kiarostami ? Cette conscience de la mort qui sert à saisir la vie et à contempler le beau, à l’image des tableaux « outrenoir » ou « noir-lumière » de Pierre Soulages. Cet au-delà du noir que je perçois tant dans la musique de l’un et le cinéma de l’autre, cette lumière dans le noir qui ne cesse de scintiller. »
Louis Barreau
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