Il était une fois des princesses posant leur couronne à terre et chaussant leurs escarpins de combat, pour mettre fin aux guerres de territoires incessantes. Guidées par Lysistrata, elles se lancent dans une grève du sexe au grand désespoir de leurs époux.
Dévorées par le désir charnel, résisteront-elles aux tentatives de séduction de leurs hommes ?
Cette stratégie sera-t-elle suffisante pour peser sur les décisions politiques et influencer le sens de l’Histoire ?
Une comédie antique à l’humour déroutant, une mise en scène haute en couleur et en musique, un combat politique brûlant d’actualité, entrez dans le monde en“chanté” de Lysistrata.
Ecrite il y a 2400 ans, cette comédie antique demeure d’une pertinence et d’une modernité surprenantes sur l’analyse des relations hommes/femmes et sur la place de ces femmes dans un système politique qui les exclue. Les propos sont, tour à tour, délibérément crus ou émouvants mais toujours actuels.
Cette grève du sexe imaginée par Aristophane a d’ailleurs été de nombreuses fois pratiquée par les femmes dans l'histoire et de par le monde, notamment dans les sociétés traditionnelles nigérianes et, beaucoup plus récemment, ces 30 dernières années (Colombie, Liberia, Naples, Kenya, Philippines ou encore au Togo et Kenya en 2012) pour contraindre leurs compagnons à des changements politiques ou sociétaux.
A l’heure où l’on voit la condition de la femme non seulement stagner, mais régresser de façon inquiétante dans certains pays/quartiers, à l’heure où l’on trouve sur les réseaux sociaux occidentaux des mouvements anti-féministes, menées par des femmes, à l’heure où l’on parle de la suppression de l’enseignement des langues mais aussi des cultures latines et grecques au collège, il nous a paru essentiel d’exhumer ce texte populaire qui, sans manichéisme et avec beaucoup d’humour, prouve qu’ Histoire ne rime pas toujours avec progrès.
La Compagnie Poupées Russes met en scène cette pièce hors de toute référence géographique et historique, dans un « ailleurs » qui nous est pourtant familier : celui du Conte.
Pourquoi ? Parce que les sujets abordés dépassent les différences de culture, de territoire ou d’époque. Parce que dans notre monde occidental qui se revendique égalitaire, certaines puissances cinématographiques continuent au travers de ces contes, à nourrir l’imaginaire des petites filles et des petits garçons.
Témoignage d’une certaine époque, ces grands classiques portent une représentation archaïque et conservatrice des relations homme/femme : injonction de virilité pour les hommes, quête absolue du prince charmant libérateur pour les femmes, référence patriarcale souveraine, désintérêt pour les questions de gouvernance du royaume etc.
Et alors que le conte se transmet de génération en génération, ces représentations perdurent. Parce qu’une princesse est définie par son statut et non ses actes. Et si c’était le contraire ?
Autrefois sujets de désirs, aujourd’hui simples administratrices de leur foyer, elles se rêveront désormais actrices de leurs destinées et de celle du Peuple. Y parviendront-elles ?
J'adore cette pièce que j'ai jouée et que les femmes devraient revoir pour adopter à nouveau la même attitude par rapport au caractère belliqueux des hommes... D'ailleurs des femmes ont eu la même attitude pour obliger les hommes du village à mettre une pompe à eau dans leur village car elles étaient obligées à faire des kwms pieds nus sur les chemins caillouteux pour aller chercher l'eau ...
Un peu surjoué, le décalage ne prends pas, trop de disparité entre les acteurs, un déséquilibre constant, on sent la fin du spectacle plus que deux représentations....La lassitude se fait ressentir...
Allez voir cette pièce très moderne et pleine de joie de vivre.. On ne s'y ennuie pas ! J'ai été enjoué par l'interprétation.
Une pièce surprenante! Un parti pris novateur pour cette comédie antique. Une mise en scène dynamique mêlant vraie moment de sincérité et de fantaisie. Des chants qui apporte un vrai plus et qui s'ancre parfaitement dans la pièce, comme à l'époque!
Pour 6 Notes
J'adore cette pièce que j'ai jouée et que les femmes devraient revoir pour adopter à nouveau la même attitude par rapport au caractère belliqueux des hommes... D'ailleurs des femmes ont eu la même attitude pour obliger les hommes du village à mettre une pompe à eau dans leur village car elles étaient obligées à faire des kwms pieds nus sur les chemins caillouteux pour aller chercher l'eau ...
Un peu surjoué, le décalage ne prends pas, trop de disparité entre les acteurs, un déséquilibre constant, on sent la fin du spectacle plus que deux représentations....La lassitude se fait ressentir...
Allez voir cette pièce très moderne et pleine de joie de vivre.. On ne s'y ennuie pas ! J'ai été enjoué par l'interprétation.
Une pièce surprenante! Un parti pris novateur pour cette comédie antique. Une mise en scène dynamique mêlant vraie moment de sincérité et de fantaisie. Des chants qui apporte un vrai plus et qui s'ancre parfaitement dans la pièce, comme à l'époque!
Un spectacle où se mêlent humour et poésie, modernité et texte antique, chants et princesses en révoltes. Un parti pris original qui sert le propos. J'ai adoré !
Voilà une pièce à double lecture pour un public de 7 à 77 ans! Et dire que cela a été écrit il y a 2500 (ou plutôt 2400 ans) ! Belle idée de mise en scène (chuuut...), ça joue, ça chante ça danse... peut être bien comme dans la Grèce d'Aristophane!
6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris