Une ville. Des incendies criminels qui se multiplient. M. Bonhomme, confit de peur, d’hypocrisie et de mauvaise conscience, finit par accueillir sous on toit ceux qu’il dénonçait hier, refusant de sentir jusqu’à l’odeur de l’essence que ses locataires transportent chaque nuit.
Une ville. Des incendies criminels qui se multiplient. M. Bonhomme, confit de peur,
l’hypocrisie et de mauvaise conscience, finit par accueillir sous son toit ceux
qu’il dénonçait hier, refusant de sentir jusqu’à l’odeur de
l’essence que ses locataires transportent chaque nuit. Ira-t-il jusqu’à leur
tendre l’allumette ?
A quelle heure l’incendiaire viendra-t-il donc sonner à votre porte ? Déjà il a
glissé son pied, déjà il a fait votre connaissance. Car M. Goulot connaît tous les M.
Bonhomme ; nous connaît tous.
Et qui d’entre nous osera dire qu’il ne le savait pas ? La " parabole
" de Max Frisch sur la faiblesse de la démocratie libérale face à la menace
terroriste est effrayante de naturel et de simplicité. Le texte est redoutable. Le
théâtre au plus brûlant de son urgence.