Avec BiT, Maguy Marin invite six danseurs à une farandole macabre, au rythme obsédant d’une musique techno. S’inspirant de danses folkloriques ancestrales, la chorégraphe, figure majeure de la danse, dresse un portrait sans concession de notre société et réveille nos instincts les plus primitifs. Un choc !
Après plus de 30 ans de carrière, Maguy Marin continue de questionner avec rage et intégrité la place de l’Homme dans le monde, le rapport du singulier au collectif, en jouant avec les genres et les époques.
Dans BiT, sillonnant un plateau bordé de plans inclinés, comme autant de terrains glissants d’expérimentation chorégraphique, trois hommes et trois femmes se lancent dans une ronde faussement légère et euphorique, composée à partir de multiples pas traditionnels, d’une sévillane à un saut basque, d’une sardane au sirtaki. Puis, comme dans un enchaînement de tableaux issus du fond des âges, les corps se croisent, se bousculent, se violentent parfois, se fuient et se retrouvent.
Si la question du rythme fonde la structure même de la pièce, BiT parle de notre (in)capacité à vivre ensemble, à travers les violences de notre temps, qu’elles soient intimes, sociales ou politiques : celles des hommes faites aux femmes, celles des guerres, celles des extrémismes. Une oeuvre engagée, qui secoue et dérange.
J'ai été désolée de me trouver dans une salle si peu accueillante, cette impression de me trouver au milieu d'aveugles et de sourds m'embarrassait et mes émotions contradictoires tantôt de m'en prendre à ceux qui m'entouraient et tantôt à moi-même à douter de ce que je pouvais éprouver à voir ce spectacle, radical oui mais intégre ! Bien sûr que c'était noir et accablant à notre humanité de nous voir ainsi disséqué... entre nos pulsions et nos insupportables civilités... notre indifférence à la cruauté et nos manières inlassables de nous complaire dans le train train familier et quotidien, quelque soit la couche sociale. Magré cela ça ne m'a pas empêchée d'être comme les danseurs dans une jubilation à voir et entendre ce dialogue puissant entre la musique et la danse. Merci Maguy Marin Comme j'aurais aimé que ma petite fille apprécie autant que moi, par mon attitude je ne lui ai pas laissé, hélas la possibilité de l'exprimer malgré tout elle a apprécié la musique Courage continuez ! Mariepierre
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J'ai été désolée de me trouver dans une salle si peu accueillante, cette impression de me trouver au milieu d'aveugles et de sourds m'embarrassait et mes émotions contradictoires tantôt de m'en prendre à ceux qui m'entouraient et tantôt à moi-même à douter de ce que je pouvais éprouver à voir ce spectacle, radical oui mais intégre ! Bien sûr que c'était noir et accablant à notre humanité de nous voir ainsi disséqué... entre nos pulsions et nos insupportables civilités... notre indifférence à la cruauté et nos manières inlassables de nous complaire dans le train train familier et quotidien, quelque soit la couche sociale. Magré cela ça ne m'a pas empêchée d'être comme les danseurs dans une jubilation à voir et entendre ce dialogue puissant entre la musique et la danse. Merci Maguy Marin Comme j'aurais aimé que ma petite fille apprécie autant que moi, par mon attitude je ne lui ai pas laissé, hélas la possibilité de l'exprimer malgré tout elle a apprécié la musique Courage continuez ! Mariepierre
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