Maïwenn - Le pois chiche

Paris 4e
du 30 octobre 2002 au 11 janvier 2003

Maïwenn - Le pois chiche

Féroce satire de la célébrité, situations burlesques, drôles, loufoques, caricatures au couteau, personne n'échappe à  Maïwenn. Ni sa mère, ni son agent, ni son père ni son grand-père, elle les incarne tous, excessive et naïve, émouvante.

Présentation
Le théâtre-vérité de Maïwenn
La Presse

Au coeur de Belleville, au sein d'une famille d'immigrés multiculturelle et recomposée. Un personnage principal : la mère, obsédée par l'espoir que sa fille devienne ce qu'elle-même rêvait d'être : une star de cinéma. Tendrement surnommée par sa mère " le pois chiche" l'adolescente partage alors son temps entre ses frères et soeurs, l'école et les castings, alors qu'elle préférait danser sur Madonna ou faire de l'équitation...

Féroce satire de la célébrité, situations burlesques, drôles, loufoques, caricatures au couteau, personne n'échappe à  Maïwenn. Ni sa mère, ni son agent, ni son père ni son grand-père, elle les incarne tous, excessive et naïve, émouvante.

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Ex-épouse de Luc Besson, sœur d'Isild Le Besco, elle se raconte dans Le pois chiche, un one-Woman show, impudique et émotif. « Je mets mes cicatrices au service des autres ».

Ce Lundi-là, ses larmes n'étaient pas de la comédie. En disant son texte, Malwenn s'est laissée déborder par l'émotion. « Je n'ai pas raté ma vie puisque je t'ai fait. Tu vas te battre et leur montrer qui je suis. Tu seras fière de ta mère. Tout ce que j'ai raté, c'était pour que tu réussisses », sa dernière réplique a fait mouche. En fond sonore, Alain Bashung chante Madame rêve. La mère de Maïwenn rêvait de voir sa fille devenir star.

Aperçue en 1980 au cinéma devant la caméra de Jean-Loup Hubert

(L'année prochaine si tout va bien), Maïwenn Le Besco découvre aujourd'hui « la joie d'être égoïste, de se faire plaisir ». Avec Le
pois chiche*, son one woman-show, elle retrouve confiance en elle.

A 25 ans, elle met ses « cicatrices au service des gens » en racontant sa vie, l'histoire d'une gamine qui a partagé, adolescente, son temps entre ses frères et ses soeurs, une scolarité chaotique et ses castings alors qu'elle préférait danser sur Madonna et faire de l'équitation.

Son spectacle lui sert de « thérapie » dit-elle. Chaud bouillant la thérapie. Pendant une heure trente, Maïwenn met en scène ses rapports avec sa mère, son père breton, cette famille qu'elle a quitté à 16 ans pour faire sa vie et tourner La gamine aux côtés de Johnny Hallyday, épouser Luc Besson - père de sa fille Shana - avant d'être vraiment elle-même. « Au début, j'ai culpabilisé de déballer mon histoire. Je ne veux pas faire Cosette. » Pourtant, à la regarder interpréter huit personnages sous les poutres de la salle parisienne qui a vu démarrer Coluche et Patrick Dewaere, les spectateurs pourraient y voir effectivement un clin d'œil à lœuvre d'Hugo.

D'Isild, sa petite sœur, comédienne aussi, il est également question dans le spectacle. Les deux soeurs ont joué avec Daniel Auteuil: Maïwenn dans Lacenaire, Isild dans Sade. Lorsqu'elles se voient, elles ne parlent pas de leur carrière. « Isild ne dit rien, elle est très sauvage, solitaire, renfermée. Elle a voulu faire son chemin toute seule. Je la laisse. Moi, j'extériorise tout. Je suis exhibitionniste.» Voir les deux sœurs jouer ensemble n'est pas à l'ordre du jour. « Les journalistes se sentiraient obligés de nous comparer, d'en préférer l'une à l'autre. Je n'y tiens pas. C'est ma petite sœur, je l'aime. »

Alexandre Dinin

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“Il n'existe pas au monde d'exercice plus périlleux que de monter sur des planches pour défendre son propre texte basé sur sa propre vie. 
Or voilà que seule en scène pendant une heure et demi, elle règle ses comptes, se lançant à corps perdu dans une satire de la célébrité, une auto-analyse très violente, une confession impudique, une critique de la famille recomposée. Son texte est incroyablement puissant et courageux, et elle, bouleversante, hilarante et émouvante, à la fois ironique, acide, lucide, cruelle… C'est la Philippe Caubère du sexe féminin.” Frédéric Beigbeder - VSD

“La diva du 5e élément réussit son pari : elle nous fait rire et même hurler de rire” Elle

" Ni Sophie Marceau, ni Isabelle Adjani, ni Mathilda May... Maiwenn Le Besco, 25 ans, ne sera peut-être jamais la star dont sa mère rêvait. Mais la diva du Cinquieme élément est aujourd'hui une jeune femme épanouie. L'interprète du Pois-Chiche, un one-woman-show autobiographique, exorcise deux soirs par semaine an Café de la gare, entre rires et larmes, une partie de sa vie. Son adolescence passée a s'occuper de ses petits frères et suurs, entre castings forces et insouciance de sa mere. Un portrait de famille an vitriol, sans pudeur mais empreint d'émotion. "Au debut, j'ai culpabilisé de déballer ma vie. Tout part de faits réels, rien n'est inventé" assure-t-elle. De ses rapports avec sa mere, on sait presque tout. De son mariage avec Luc Besson, rien. Si j'avais parlé de notre histoire, le spectacle aurait duré trop longtemps. " Le journal du dimanche

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Sélection d’avis du public

Maïwenn - Le pois chiche Le 17 novembre 2002 à 16h28

J ai trouvé ce spectacle tres emouvant et drole à la fois Je me suis un peu reconnu a l interiere de cette piece qui m a fait becoup de bien encore une fois bravo et merci!!

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Maïwenn - Le pois chiche Le 17 novembre 2002 à 16h28

J ai trouvé ce spectacle tres emouvant et drole à la fois Je me suis un peu reconnu a l interiere de cette piece qui m a fait becoup de bien encore une fois bravo et merci!!

Informations pratiques

Café de la Gare

41, rue du Temple 75004 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Châtelet Marais Salle climatisée
  • Métro : Rambuteau à 184 m, Hôtel de Ville à 286 m
  • Bus : Centre Georges Pompidou à 104 m, Hôtel de Ville à 275 m, Châtelet à 372 m
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Plan d’accès

Café de la Gare
41, rue du Temple 75004 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 11 janvier 2003

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