Point n'est besoin de faire un grand voyage pour partir à l'aventure, une chambre suffit . Marie et Marguerite y jouent avec des mots, des pensées, des silences, de la musique.
La visite de l'une à l'autre les mène toutes deux vers un monde inconnu mais en terrain conquis, où il est question de pigeon, de tomate, de famille, et d'histoires qu'on aime à se raconter. Peu importe l'âge si l'envie mène le désir de vivre.
Marie, aidée de Marguerite, et vice versa, dévoileront crûment un univers impitoyable.
Qui auront à cœur de s'envoler sur les ailes d'une espérance incertaine.
En route vers leurs rêves, les deux pieds sur terre.
Peut être une fin d'éternité.
Et qui semblent y croire.
Pas de réalisme, si ce n'est celui de l'imagination, leur dernier recours.
Avec ce qui reste de souffle, des doutes et des jeux d'enfant.
Donc rêver, parler du passé, évoquer le présent, frôler l'avenir.
Dans « le manque de vie » ou un « jardin merdique », l'une s'égare l'autre pas.
Entre Marie que sa maman appelait « mon petit oiseau » et Marguerite qui rêve d'être un flamand rose aux jambes fines comme des roseaux , une histoire toute de paroles gonflées d'incertitudes . Deux moineaux qui voudraient quitter le nid et finissent par s'endormir l'un contre l'autre . Rêver peut-être . Car demain est un autre jour.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris