Suicide ou assassinat politique, le mystère et les rumeurs persistent. Les secrets de la chanteuse, sex-symbol, comédienne, mannequin, star absolue à l’enfance trouble, restent entiers. Il y a l'icône érigée par les studios hollywoodiens. Il y a une femme seule, isolée, perdue, qui se bat et se débat contre ses angoisses, ses démons, sa lucidité. Marilyn Monroe aura douté de tout, redouté le monde qu’elle aura traversé en étoile. Elle hante les mémoires. Comédienne et écrivain, Claire Borotra imagine des confidences imaginaires, tente de recréer le cheminement de ses pensées les plus intimes. Elle raconte son besoin des hommes, des lumières de plateaux de cinéma, ses failles, ses joies, ses défaites. Claire Borotra devine les mots écrits à sa mère, grande absente de l’existence de Marilyn, infinie douleur.
Claire Borotra a joué Rêver peut-être au Théâtre du Rond-Point en 1998, sous la direction de Jean-Michel Ribes. Elle a interprété aussi entre autres Le Radeau de la Méduse, Dérapage, Huis clos ou S'agite et se pavane d’après Bergman, dirigée par Roger Planchon. Comédienne, productrice ou scénariste, elle multiplie les activités et élargit son champ d’action, jusqu’à l’écriture de romans. En 2013, elle est invitée au Festival de la Correspondance de Grignan par Anne Rotenberg. La comédienne dresse alors ce portrait d’une Marilyn fragile et émouvante, portrait d’une femme simple, passionnée, contradictoire et tourmentée.
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