Voici près de trente ans que Michel Boujenah arpente la scène en solitaire avec ses personnages Maxo, Julot, Guigui, ces « Magnifiques » anti-héros des années 60 venus de l’autre coté de la Méditerranée avec leur générosité et ce brin de nostalgie des cieux tunisiens à jamais inscrits dans leur mémoire.
Dans ce nouveau spectacle, en compagnie de Maxo et Simone Boutboul, il aborde tous les sujets, sans contraintes, sans carcans, sans tabous, en toute liberté.
La liberté pour Michel, c’est la possibilité de naviguer entre la foule de personnages qu’il a inventés et lui-même ; de plonger, mine de rien et si ça lui chante, dans un feuillet de Shakespeare ou Corneille, de parler des rapports entre les hommes et les femmes, de la difficulté de s’accepter tel que l’on est, d’être soi simplement et même de nous demander de l’aider à comprendre quelque chose à la notice de son portable…
Il revient Michel Boujenah avec son inventaire à la Prévert du Sud ou du Nord (au choix) et nous convie à « rire de mourir et mourir de rire ». Il est libre, Michel ! Et il perpétue notre plaisir !
Après pratiquement trente ans de scène en solitaire et après avoir découvert le plaisir de changer, d'improviser et d'inventer tous les soirs des prolongements au texte écrit, j'ai décidé de faire un nouveau spectacle où je suis en liberté.
J'aborde les rapports entre les hommes et les femmes à travers le regard de Maxo et Simone Boutboul, la difficulté d'être soi-même, de s'accepter comme on est, grand ou petit, beau ou laid, et de trouver où se cache la véritable beauté d'un être humain.
Je ne peux m'empêcher de naviguer entre la foule de personnages que j'ai inventés et moi-même. Je reviens à mes rapports au théâtre classique et je reparle encore une fois de Shakespeare, de Racine ou de Corneille.
S'il me prend l'envie, au cours des répétitions, de dire un poème, je le fais ; et si je veux demander au public de m'aider à comprendre le mode d'emploi de mon téléphone, je leur lis tout le texte, et si jamais un spectateur comprend ce qui est écrit dans ces notices insupportables, je l'envoie à Stockholm prendre un prix Nobel.
L'impression à 55 ans de faire un bilan mais certainement pas une fin. Naître, grandir, jouer, pleurer, parler, enfin vivre et puis mourir… mais pas tout de suite… mais pas tout de suite…
A très vite.
Michel Boujenah
Michel Boujenah n'est jamais aussi drôle que quand il improvise et s'adresse au public. Un régal de spontanéité et de burlesque ! Gare aux premiers rangs, aux retardataires, ou aux forts en rire ... On en redemande et on sort enthousiasmé par ce personnage tendre et caustique à la fois. J'adore !
J'avais 18 ans à l'époque...(1991...)enfin presque. Michel Boujenah jouait à l'époque dans Don juan mis en scène par Mr Rosner. J'ai un super souvenir de cette rencontre où à l'époque j'étais une stagiaire en éclairage au théâtre du Capitole à Toulouse. Il est aussi humain que ces personnages. Sa gentillesse et son tact m'a beaucoup touché et je ne peux qu'être heureuse de son parcours. J'espère le retrouver un jour pour parler du temps qui passe et lui montrer la jeunette qui n'a pas arrêté la guitare et en a fait son métier. Lui dire aussi que finalement j'ai fait les rencontres d'Astaffort et que j'ai rencontré Françis Cabrel...Il voulait me le présenter; et lui dire également merci pour la monnaie des sandwichs qu'il me laissait et qui était mon seul revenue durant le stage...;-) Je lui souhaite un grand succès avec ce nouveau spectacle et je ne manquerai pas de venir l'applaudir lorsqu'il passera vers chez moi. Peut être avec ma fille.
Michel Boujenah n'est jamais aussi drôle que quand il improvise et s'adresse au public. Un régal de spontanéité et de burlesque ! Gare aux premiers rangs, aux retardataires, ou aux forts en rire ... On en redemande et on sort enthousiasmé par ce personnage tendre et caustique à la fois. J'adore !
J'avais 18 ans à l'époque...(1991...)enfin presque. Michel Boujenah jouait à l'époque dans Don juan mis en scène par Mr Rosner. J'ai un super souvenir de cette rencontre où à l'époque j'étais une stagiaire en éclairage au théâtre du Capitole à Toulouse. Il est aussi humain que ces personnages. Sa gentillesse et son tact m'a beaucoup touché et je ne peux qu'être heureuse de son parcours. J'espère le retrouver un jour pour parler du temps qui passe et lui montrer la jeunette qui n'a pas arrêté la guitare et en a fait son métier. Lui dire aussi que finalement j'ai fait les rencontres d'Astaffort et que j'ai rencontré Françis Cabrel...Il voulait me le présenter; et lui dire également merci pour la monnaie des sandwichs qu'il me laissait et qui était mon seul revenue durant le stage...;-) Je lui souhaite un grand succès avec ce nouveau spectacle et je ne manquerai pas de venir l'applaudir lorsqu'il passera vers chez moi. Peut être avec ma fille.
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt