Avant Richard Wagner, aucun compositeur n’avait su fusionner autant la voix et l’orchestre pour porter si haut le sentiment humain. Dans Tristan et Isolde, c’est l’amour absolu qui se déploie avec noblesse : les deux héros s’aiment à en mourir, et jamais on n’aura entendu de page si sublimement tragique. Le personnage de La Walkyrie est plus héroïque : fière, Brühnhilde s’oppose à l’ordre établi pour sauver Siegfried, mais en désobéissant à Wotan, ne réalise-t-elle pas finalement le vœu le plus cher de son père ? L’autre héros est résolument mystique : il s’agit de Parsifal. Il se présente comme le sauveur d’une communauté de chevaliers dont les forces s’épuisent. Vaillant et pur, Parsifal est là comme un messie incarnant un monde meilleur, un ordre nouveau. D’une certaine manière, Richard Wagner aurait pu être tous ces personnages à la fois, car il s’est lui-même perdu dans l’amour autant qu’il a voulu créer un monde nouveau pour la musique, qu’on a même appelé en son temps la « musique du futur ».
Tristan et Isolde - Prélude et mort d'Isolde
La Walkyrie - Acte I.3 : Ein Schwert
Parsifal - Acte II.3 : Dies alles - had’ich nun geträumt ?
Case Scaglione dirige l'Orchestre national d'Île de France.
Spectacle surtitré en français et en anglais.
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.