Micro climat

du 21 juin au 13 juillet 2003

Micro climat

Le Théâtre Silvia Monfort souhaite renouer avec la tradition des soirées Music Hall de la «grande époque», en donnant carte blanche à un artiste interprète, à ses «invités» et à des 1ères parties révélatrices des talents de demain. Pour cette édition, c’est Jean Guidoni qui nous fait l’amitié de revenir pour nous offrir son nouveau récital rassemblant succès et chansons nouvelles, et nous faire partager, tout au long de ces trois semaines, ses «coups de cœur» pour des artistes en devenir, aux styles et inspirations différents

Festival de la chanson au Théâtre Silvia Monfort

Carte blanche à Jean Guidoni
Au programme

Premières parties, les choix de Jean Guidoni

Hommage à Francis Lemarque

Les spectacles musicaux en extérieur

Depuis sa création, le Théâtre Silvia Monfort a accueilli de nombreux artistes interprètes. En 1993, les soirées «Que faites-vous le lundi soir» offraient aux jeunes chanteurs l’occasion de faire leurs premiers pas sur scène. Par la suite, se sont succédés le groupe Chanson plus bifluorés puis Gilbert Lafaille, Anna Prucnal, Romain Didier, Allain Le Prest, Jean-Pierre Cassel, Francis Lemarque et, déjà, Jean Guidoni , parrain de cette 1ère édition de Micro Climat.
Avec «Les 100 chansons du siècle», en 2000, c’est aussi plus de 50 artistes qui sont venus, au cours de deux spectacles «marathon», interpréter les titres mythiques, les refrains incontournables et les chansons emblématiques de notre histoire. 

A l’occasion du renouvellement de son équipement son, après 3 ans «d’interruption technique», le Théâtre Silvia Monfort souhaite renouer avec la tradition des soirées Music Hall de la «grande époque», en donnant carte blanche à un artiste interprète, à ses «invités» et à des 1ères parties révélatrices des talents de demain. Pour cette édition, c’est Jean Guidoni qui nous fait l’amitié de revenir pour nous offrir son nouveau récital rassemblant succès et chansons nouvelles, et nous faire partager, tout au long de ces trois semaines, ses «coups de cœur» pour des artistes en devenir, aux styles et inspirations différents.

Dans un esprit de fête et de convivialité, Micro Climat accueillera les différents courants de la chanson d’auteur d’expression française, en salle ou hors les murs, dans cet espace magique de culture et de détente constitué, à l’extrémité du 15ème arrondissement : par le Théâtre Silvia Monfort, la halle au marché au livre ancien et le Parc Georges Brassens dont le nom rappelle que l’artiste a habité le quartier plus de 20 ans et que son souvenir y est partout présent. 

C’est dans le Parc, en plein air et porté par le solstice d’été, que débutera ce «micro climat» avec, le 21 juin, une soirée d’ouverture gratuite - «spéciale Fête de la Musique», soirée générique donnée par les artistes participant au Festival.

Micro Climat a souhaité aussi rendre hommage, au cours d’un concert qui lui sera consacré, à Francis Lemarque, poète de Paris, un autre «grand de la chanson» qui a donné chez nous ses tous derniers concerts. De nombreux artistes viendront reprendre ses célèbres refrains. 

Place, donc, aux artistes consacrés et aux nouveaux talents du 21 juin au 13 juillet, date à laquelle nous entraînerons le public dans un bal pour fêter ensemble la fin de ce 1er Micro Climat qui aura apporté à tous, nous l’espérons, beaucoup de bonheur et d’émotions. 

Régis Santon

Samedi 21 juin à partir de 18h30 : Fête de la Musique : soirée gratuite de lancement de Micro Climat
avec : 
- à 18h30 et 19h45 dans le Parc Georges Brassens : fanfare de rue Les Grooms.
- à 20h30 sur l’esplanade du Parc Georges Brassens / coté rue Brancion : Emmanuelle Cadoret, Les Chamots, Jean Guidoni , Mathieu Horla, Gaspard LaNuitLou Saintagne, Zouzou Thomas, Laurent Viel, Louis Ville

Du mercredi 25 juin au dimanche 13 juillet : Concert de Jean Guidoni et premières parties (à 20h30 du mercredi au samedi et 17h le dimanche) 
En premières parties :
- du 25 au 29 juin : Zouzou Thomas, Les Chamots, Louis Ville
- du 2 au 6 juillet : Gaspard LaNuit, Lou Saintagne, Laurent Viel
- du 9 au 13 juillet : Emmanuelle Cadoret, Mathieu Horla, Nolwen

Mardi 1 juillet Soirée Hommage à Francis Lemarque à partir de 18h30 avec :
- à partir de 18h30 : Le Mécanophone (camion-orgue de barbarie) de Claude Reboul fera résonner les grands succès de Francis Lemarque dans le 15ème arrondissement, depuis la Mairie jusqu’au théâtre, en passant par le Parc Georges Brassens. 
- à 20h30 au Théâtre Silvia Monfort : concert-hommage en présence de Jean Guidoni et de nombreux autres artistes (Romain Didier, Gilbert Laffaille, Jacques Haurogné, Les Chansons Plus Bifluorés, Mouron, Jean-Pierre Cassel, Sébastien Lagoutte, Xavier Lacouture...).

Dimanche 13 juillet Soirée de clôture de Micro Climat de 17h à 23h avec :
- à 17h au Théâtre Silvia Monfort : concert de Jean Guidoni précédé de ses premières parties
- de 20h à 23h devant le théâtre, dans le Parc Georges Brassens et devant le Marché au livre ancien : bal populaire en compagnie de La Fanfare Jo Bithume

Jean Guidoni
Avec : Raphaël Drouin (piano), Jérémie Maillard (violoncelle), Bruno Sutre (claviers)

Voici Jean Guidoni de retour au Théâtre Silvia Monfort, où il créa en 1999 son spectacle Fin de Siècle, pour une série de concerts au milieu d’un décor graphique. Une manière de nous convier aux mots, à leur musicalité et à leurs couleurs…
Depuis janvier 2002, Jean Guidoni travaille avec deux plasticiennes de la Maison des Arts de la ville d’Evreux, autour de la voix, du graphisme et de la peinture. De cet échange créatif proviennent les décors qui accompagneront ses chansons, leur donnant une dimension nouvelle pour un voyage poétique où se déploie un univers sombre teinté de lumière.
A la fois image et chant, danse et théâtre incarnés en un même espace, en un même moment et en un même artiste, ce tour de chant porté par Jean Guidoni est un fulgurant courant d’émotions.
A cette occasion il créera quelques nouvelles chansons signées Marie Nimier, Jean Rouaud et Daniel Lavoie, extraites de son prochain CD.

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Emmanuelle Cadoret
Avec : Emmanuelle Cadoret (chant), Maud Cadoret (piano)

Cette superbe jeune femme se livre à nous avec son univers où la sensibilité se lit et s'écoute à fleur de peau. Une écriture et une voix originales. Emmanuelle se promène, mystérieuse et flamboyante, et joue telle une magicienne avec les couleurs de la nature et les nuances des sentiments. Emmanuelle a les rêves emprunts d'un léger brouillard. Fascinante.

Emmanuelle Cadoret est née à Saint-Brieuc. Elle commence son aventure 
artistique par le théâtre, puis le cirque. A 19 ans, elle quitte la Bretagne pour travailler dans une école de cirque équestre, puis crée une compagnie de nouveau cirque.
Parallèlement, elle forme un duo avec sa soeur, Maud, pianiste. En 1996, "les sœurs" s'installent à Paris et se produisent sur les scènes parisiennes et en province. Elles jouent notamment aux Francofolies de la Rochelle, au Divan du Monde, au Théâtre de 10 Heures, au Limonaire, au café Ailleurs, au Théâtre de Vanves, au Festival de Sceaux… 

En 1999, Emmanuelle crée son propre répertoire, à la guitare, et s'entoure en décembre 2000 du groupe actuel : Felipe Saldivia à la basse, Maud Cadoret au piano, David Yukman à la batterie, Raphaëlle Murer au violoncelle. Ils trouvent rapidement une écoute positive de la part des diffuseurs et font une série de concerts pendant 2 ans, avant de sortir leur premier album autoproduit, en mai 2003.

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Les Chamots
Avec : Audrey Chamot (chant), Stéphanie Chamot (chant), Ttiana Lejude  (batterie), Jacques Belghit (guitare), Jean-Marie Averseng (piano)

Sœurs jumelles, deux drôles de jeunes femmes aussi belles que talentueuses, deux voix qui se complètent, s’entremêlent, s’opposent aussi parfois et composent une entité tout à fait troublante, féroce et sensible, une présence lunaire. Je les trouve hypnotiques !

Elles débutent leur carrière de comédiennes chanteuses en 1992 et suivent une formation théâtrale et musicale à Toulouse dans la 3BC compagnie durant trois ans. Elles font leurs premières vocalises comme choristes dans le groupe de funk-rock Zezette épouse X. Durant quatre ans, au sein de ce groupe, elles jouent régulièrement dans toute la France et assurent les premières parties de Zebda, Spook and the Guay, FFF, Boney M… et puis nos sœurs jumelles décident de poursuivre séparément leurs carrières respectives pour un temps… En 2000, Audrey et Stéphanie créent ensemble le groupe Les Chamots

Ce chœur de jumelles se mêle et se démène entre les cordes d’une guitare acoustique et des mots crus qu’elles nous jettent en vrac. Les Chamots ne mâchent pas leurs mots. Directement branchées sur la vie, elles écrivent textes et mélodies.
Par ailleurs, comédiennes de formation, Les Chamots agrémentent leur répertoire par un jeu théâtral et une gestuelle qui donnent une dimension plus humaine à leurs chansons. Elles ont l’air mignonnes, comme ça. Mais à les entendre, on oublie vite la plastique pour la dynamique de leurs textes, aussi secs que la guitare qui les soutient. De nouveaux arrangements, un son actuel, du rythme, un vrai jeu de scène, voilà de la chanson moderne féroce, sensible mais toujours bien envoyée.

Album Les Chamots / auto production

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Mathieu Horla 
Avec : Cédric Bevilacqua (guitare), Mathieu Horla (chant/guitare), Ariel Mouyalkoubi (basse)

C’est en entendant sa chanson Ma tête commence à tourner que j’ai eu envie de l’inviter à partager le plateau du Théâtre Silvia Monfort. Je suis persuadé que, sur cette scène, il va se défendre comme un beau diable qu’il est.

Enfance à Paris, puis ensuite émigration en province, en Savoie, avant de revenir dans la capitale. Mathieu Horla aurait pu braquer des banques, ou être écrivain, puisqu’il a pris ce nom là, mais, à l’évidence, il est plutôt un musicien. Pourquoi a-t-il pris ce nom ? A cause du Horla de Maupassant qui, lui-même, avait appelé son héros ainsi à cause de Zola qui, lui-même, disait qu’il s’appelait Zola à cause du A et du O et que les deux fondaient dans l’oreille des gens…

Chanteur, il écrit aussi ses textes. Il est content de ce qui lui arrive, un disque, alors qu’il ne connaissait personne dans le métier. Il aime Jean-Louis Aubert et les artistes qui vont au bout de ce qu’ils font. 

1er album sortie septembre 2003 chez East West / Warner

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Gaspard LaNuit 
Avec : Gaspard LaNuit (chant), Boris Boublil (claviers), Cédric Lesouquet (contrebasse), Elsa Boublil (clarinette, choeur)

Un groupe qui déambule dans un étonnant univers déglingué où la tendresse se mêle à la dérision incisive. Musicalement libérés de toutes contraintes, ils déconstruisent leur musique avec une malice certaine, ajouter à cela, une présence scénique indéniable. 

Né en 1969, il entre en 1990 à l’American School of Modern Music en tant que batteur et décide, à sa sortie, de devenir l’interprète de ses propres chansons. De 1995 à 1998, il se forme à la scène aux ACP ( Ateliers Chanson de Paris sous la direction de Christian Dente ). Il y rencontre Michel Goubin qui a longtemps pianoté derrière lui. Depuis, il partage ses chansons avec Elsa Boublil, Cédric Lesouquet, Boris Boublil, Antonin Leymarie, et pleins d’autres amis qui viennent faire les malins sur disque ou sur scène. De 1998 à 2001, il fait partie du groupe vocal « Opus Tribu » qui a pris ses marques au Festival des Nuits de Champagne à Troyes. En 2001, il remporte le Prix de la SACEM au Festival Cap Nord et ,en 2002, le Prix de composition au Concours Utopia. 

Après avoir écumé pendant de nombreuses années les petites et moyennes scènes de France, Gaspard LaNuit arrive dans le paysage de la chanson française avec un disque à l’univers déglingué où l’on découvre l’humour, le cynisme et la tendresse de ses chansons. Il casse les harmonies, déconstruit les rythmes, joue avec les sons et s’offre le quotidien pour créer du nouveau : des bruits de bouche en boucles rythmiques, des ambiances nocturnes et citadines de son 20ème arrondissement de Paris. Les textes qui oscillent entre cruauté, dérision et douceur nous parlent de serial killer, de fantômes, d’un père disparu, de chemins droits, de chemins courts, de la vie , quoi !

Le monde, selon Gaspard, c’est un univers fait d’histoires envoûtantes ou déroutantes qui n’est pas sans rappeler Tom Waits, Arthur H, Randy Newman ou Jacques Higelin qui comptent parmi ses références.

Album Ton fantôme sorti le 25 avril 2003 / Le Chant du Monde / harmonia mundi

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Lou Saintagne 
Avec : Stéphane Benveniste (contrebasse), Malto (guitare/arrangements), Lou Saintagne (chant), Lionel Suarez (accordéon)

Sa présence baroque, sa soif des mots, sa façon bien particulière de nous balader, l’air de rien, nous apprend qu’avec elle, le temps passe trop vite ! Elle défend, avec humour, les textes brillants de Jean-Pierre Joblin. Une atmosphère ou l’acidité du citron affole le tempo exalté des notes de musique. Lou est paradoxale !

Lou Saintagne est chanteuse et comédienne. Entre 1986 et 1990, elle suit des cours de théâtre au Studio 407 avec André Tanche, assiste aux cours de Jean-Pierre Léonardini et suit aussi des cours de danse au Studio Chandon avec Jean-François Lefort. Formée au chant, depuis 1988, par Jean Salaméro puis par la cantatrice Rossitza Yantcheva-Graber, elle suit aussi les cours de chants polyphoniques de Giovanna Marini. En 1994, elle tourne en France avec le trio vocal Douce France et chante Brel, Brassens, Trénet, Barbara… 

En 1996, elle inaugure l’ouverture du Loup du Faubourg (Paris) avec le spectacle Chansons de Fréhel. En 1997, Jean Guidoni lui demande d’assurer la première partie de ses spectacles, notamment au Trianon (Paris) puis en tournée. Avec Grégory Mouloudji, elle est engagée par Alain Poulanges pour le spectacle Duo de la Butte au Ciné-Théâtre 13 (Paris ). Elle y interprète Nougaro, Piaf, Lemarque… 

En 2000, elle crée au Sentier des Halles (Paris) le spectacle Les progrès d’une garce accompagnée d’un quatuor à cordes et d’un piano. Le spectacle tourne jusqu’en 2002. En tant que comédienne, Lou Saintagne a enregistré pour les Editions Thélème plusieurs textes (Voltaire, Maupassant, Grimm…). Pour les enfants, et après avoir travaillé plusieurs années avec Anne Sylvestre, elle a écrit et enregistré avec Yves Duteil un conte musical devenu spectacle.

On peut s’attendre à tout de cette interprète et comédienne, amoureuse de Marianne Oswald, Nitta-jo, Barbara, Brel et Brassens mais aussi de Brigitte Fontaine, Romain Didier, Pierre Philippe et Guidoni. Ses nouvelles créations sont signées d’artistes issus de la nouvelle scène française. Ainsi, retrouvera-t-on au côté d’un inédit de Pierre Philippe, plusieurs titres écrits par l’auteur de B.D., Jean-Pierre Joblin. C’est avec lui que Lou Saintagne se métamorphosera en «Reine de la nuit galactique», héroïne d’un «space opéra» très inspiré des comics et des mangas. Les musiques ont été composées par Lulu Borgia et Malto.

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Nolwen 
Avec : Philippe Desbois (guitare/choeur), Nolwen (chant), Olivier Soubeyran (basse)

Si je défendais aussi bien la chanson corse qu’elle défend ses origines celtiques, je m’appellerais «I Muvrini» mais ce n’est pas le cas. Nolwen est ce qu’il me plaît de nommer une chanteuse radicale, c’est-à-dire une chanteuse pure et sans concession.

Nolwen est née à Paris, mais elle garde de son enfance le souvenir des vacances en côte d’Armor, avec la mer et les embruns, les cousins à la mode de Bretagne et les Fest-Noz. 
Après dix ans de piano, elle rencontre Christophe Houssin, talentueux jeune homme formé dès le plus jeune âge aux subtilités du piano et à l’harmonie avec lequel débutera une fructueuse collaboration. Elle rencontre aussi Sophie Gascon, auteur, qui se joint au duo pour lui apporter son talent d’écriture et son style irremplaçable.
Elle sort deux CD autoproduits, Calimérose… en 1998 et Sel marin en 2000, qui reçoivent un très bon accueil, notamment des encouragements de Maurane, Alain Souchon, Michel Jonasz, Laurent Voulzy…
Elle fait ensuite voyager ses chansons sur scène, entre autres en première partie de Maurane à l’Olympia et d’Alain Souchon, avant d’être remarquée par le groupe Tri Yann qui souhaite la produire en collaboration avec Créon Musique

Elle enregistre son nouvel album, Océane, sorti en avril 2003. Sur ce disque réalisé par Christophe Houssin, on retrouve, parmi les nombreux intervenants qui participent à l’aventure, Maurane et Berthet ainsi que le Bagad de Saint-Nazaire.

Océane / Créon Music / Virgin  
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Zouzou Thomas
Avec : G.P. Cremonini ( contrebasse ), Vincent Guyard ( clavier/percussions ), Zouzou Thomas ( chant/accordéon) 

Un petit bout de femme, petite fille du célèbre compositeur Georges van Parys. Derrière son accordéon, Zouzou la rousse, cocktail de gouaille et de tendresse nous assène quelques vérités toujours bonnes à entendre et à écouter.

Née dans les mots, fille d’écrivain, petite-fille du célèbre compositeur Georges van Parys, Zouzou Thomas a toujours été attirée par la force de l’expression écrite. Chanteuse depuis l’âge de 13 ans, Zouzou débute dans un groupe de Punk rock Peggy Luxbeurk. Elle écrit les paroles des chansons et se fait la voix sur diverses scènes parisiennes. Elle évolue ensuite au sein d’un groupe de chansons françaises Les matous d’Lutèce, où elle perfectionne son jeu de scène.

En 1990, elle décide d’apprendre l’accordéon, et se monte en quelques années un solide répertoire (Bruant, Brassens, van Parys, Piaf…). Aimant la scène, elle joue beaucoup et partout. C’est à partir de 1998 qu’elle se remet à l’écriture de ses textes et musiques. En 1999, France Musiques lui consacre une émission sur son parcours musical : « La trajectoire insolite de Zouzou Thomas » ( Daniel Caux ). Le nouveau répertoire a pris forme et Zouzou continue d’enchaîner les spectacles en plus du Lapin Agile célèbre cabaret montmartrois où elle se produit désormais à l’année.

En 2001 elle enregistre son premier CD en autoproduction avec Nicolas Walker, à la contrebasse, et la collaboration de Gérard Cailllieux et Guy Thomas. Peu de temps après, elle se fait remarquer sur France Inter où Serge Le Vaillant ( Sous les étoiles exactement ) la présente comme « coup de cœur » de l’émission, puis elle participe sur France Culture à l’émission d’Hélène Azera, puis au Pop Club de José Arthur.

Elle enregistre un nouvel album Notre monde / sortie prévue fin 2003 

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Laurent Viel
Avec : Thierry Garcia (guitare), Jean-Luc Pacaud  percussions), Laurent Viel (chant)

Ce qui retient chez lui la première fois qu’on le voit, c’est la façon dont il plonge corps et âme dans ses chansons, une concentration, une énergie, une voix et, en plus, des textes formidablement écrits. Une présence scénique indiscutable !

Laurent Viel a été formé pour le chant par Raymonde Viret, Yva Barthélémy, Claudette Didé, et pour le théâtre par Philippe Duclos de l’Atelier Gérard Philipe.
Depuis plusieurs années, il partage son temps entre ses deux passions, le théâtre et la chanson et même la mise en scène.
Comédien, il joue, entre autres, Shakespeare, Koltès, Feydeau, Labiche…
En 2000, il monte avec Marc Wyseur une compagnie Les palétuviers dont la première création est J’ai la mémoire qui chante dont il est à la fois le metteur en scène, le directeur musical et l’un des interprètes. Spectacle créé à Sceaux / Les Gémeaux pendant le Festival Chorus des Hauts-de-Seine, ce spectacles est repris au Colibri en Avignon et deux fois à Paris, au Théâtre des Propositions en 2000 et à L’Etoile du Nord en 2003.

Chanteur, on le retrouve sur des scènes aussi différentes que Le Festival Chorus des Hauts-de-Seine, le Festival Georges Brassens, au Café Ailleurs, au Sous-Sol, à l’Espace Kiron, à l’Espace du Nord-Ouest… En juillet 2003, après Micro Climat, c’est aux Francofolies de la Rochelle qu’on le retrouvera avant une tournée d’été. 
Sorti en 1988, son premier album autoproduit s’intitulait A l’envers. Il prépare pour 2004 un nouvel album.

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Louis Ville
Avec : Patrice Hue ( percussions), Sylvain Legros ( contrebasse ), Louis Ville ( chant, guitare )

J’aime sa présence vocale, son côté sombre et lucide, sa dérision, aussi, et puis, ce garçon venu de l’Est n’est pas sans me rappeler une chanteuse que je place au-dessus des autres « Marianne Oswald », une filiation dont il n’a pas à rougir, bien au contraire, lui dont le rock est nourri à la chanson « réaliste ». Je suis fan !

Louis Ville a un parcours très éclectique qui passe du jazzrock, du punk, du rock à la chanson. Depuis sa séparation du groupe Do It ( 500 concerts, 3 albums ), il a écrit un répertoire tout en finesse et en coups de gueule depuis 1999. Après la sortie, en 2000, de l’album Hôtel pourri très bien accueilli par la presse, et plus de 300 concerts, il sort Une goutte, nouveau CD moins introspectif, plus amoureux. Parallèlement à cet univers, il compose pour le théâtre, les courts-métrages, joue de temps à autres la comédie sur scène ou devant la caméra. 

Sur une musique à la sonorité acoustique, les magnifiques textes dits par la voix rauque et sensuelle de Louis Ville sont l’écho de ses états d’âme, de ses doutes et le miroir des nôtres. Louis Ville a un charisme proche d’Arno, renversant nos émotions jusqu’aux frissons. Il joue en trio la plupart du temps, mêlant des séquences acoustiques enregistrées avec de véritables instruments. Il joue aussi en solo accompagné de sa guitare.

Après son concert au Théâtre Silvia Monfort, il sera le 5 juillet au Festival Estivalrock, le 13 juillet aux Estivales de Mulhouse et le 16 juillet en première partie d’Arthur H. aux Francofolies de la Rochelle.

Album Hôtel pourri / Chants libres

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Avec : Jean Guidoni, Romain Didier, Gilbert Laffaille, Jacques Haurogné, Les Chansons Plus Bifluorés, Mouron, Jean-Pierre Cassel, Sébastien Lagoutte, Xavier Lacouture ... 

«Sans Paris, je ne serais jamais devenu auteur-compositeur » avait coutume de dire Francis Lemarque.

Le chanteur poète s’en est allé en avril 2002. Auteur et compositeur, Francis Lemarque, qui donna des chansons à Yves Montand, Greco, Patachou, André Claveau, Marcel Amont et Henri Salvador ou qui composa la musique de plusieurs films (notamment Playtime de Jacques Tati ), avait lui-même une belle voix chaude. Il donna son dernier tour de chant au Théâtre Silvia Monfort en 1997, célébrant ses 60 ans de chanson.

Nous lui rendrons hommage en compagnie de nombreux artistes qui interprèteront les chansons célèbres qui ont marqué notre mémoire : A Paris, Quand un soldat, Marjolaine, Mathilda, Bal, petit bal, Le petit cordonnier

Le Mécanophone - Claude Reboul
L’attraction musicale la plus puissante du monde ! Le Mécanophone est un orgue de barbarie dont on aurait tout simplement remplacé les fluets tuyaux de bois par des trompes de camion. Ces trompes sont évidemment accordées à la note voulue et pour l’exécution, il s’agit du système classique de cartons perforés entraînés par une manivelle.

Claude Reboul, ami personnel de Francis Lemarque, popularise depuis longtemps son répertoire à l’orgue de barbarie. Il possède des « cartons » de Francis Lemarque orchestré par Charrial, ce qui constitue le top du genre.

Le Mécanophone n’est pas un simple orgue de barbarie, mais un instruments forain fabuleux. Grâce à sa puissance, ses trompes à dépression dont le son porte à plusieurs kilomètres, il ne risque pas de passer inaperçu. Le Mécanophone est mobile, doté d’une boîte de vitesse spéciale. Il se déplacera depuis la Mairie du 15ème arrondissement jusqu’au Parc Georges Brassens et au théâtre.

Le Mécanophone a eu les honneurs, entre autres, de « Musicora » Salon de la musique (Paris), « Le Printemps de Bourges », du Centre Georges Pompidou pour son 20ème anniversaire, de « Parades » ( Nanterre), des Champs-Elysées … 

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Les Grooms -  La Baronnade
La pire des injures que vous puissiez faire aux grooms, c’est de leur dire : « vous êtes bien trop sages ».

La compagnie Les Grooms est l’un des meilleurs groupes musicaux de rue au plan artistique. Ils y interprètent des musiques destinées à être jouées en concert. Leur répertoire est plus que surprenant puisqu’il va de Stravinsky à Mozart en passant par Wagner, la musique tibétaine, les chansons traditionnelles, le rock, la salsa, les musiques de films et le jazz…
Nés au sein du Théâtre de l’Unité en 1983, avec lequel ils continuent à collaborer, c’est une brigade d’intervention de huit musiciens alliant théâtre et musique : haies d’honneur, aubades aquatiques, musique horizontale, chœurs, tapis-rouge vivant… Cette fanfare s’est déjà produite dans 20 pays et sur 4 continents.

Les Grooms sont devenus les as de l’imposture artistique avec barons, ces complices cachés dans la foule qui ne dévoilent jamais leur identité. Les chanteurs d’opéra se cachent dans des endroits et des costumes inattendus. Ce peut être une femme avec son cabas rempli de poireaux et carottes. Elle va se mettre à chanter parfaitement Mozart. Le gardien de square, après avoir tenté de chasser les musiciens, montre ses talents de baryton dans L’or du Rhin. Parfois, de vrais spectateurs se prêtent au jeu et se révèlent d’authentiques interprètes.

Antoine Rosset : pianiste, arrangeur de formation classique, chef de file musical des Grooms. Il compose et arrange tous leurs morceaux. Il a composé des musiques pour Wladislaw Znorko (Un grand Meaulnes), Eugène Durif (Filons vers les îles Marquises), le Théâtre de l’unité (Térézin).

La fanfare Jo Bithume
De curieux musiciens tout de noir et blanc vêtus formant un cortège surréaliste, un capharnaüm organisé…
Avec la fanfare Jo Bithume, on a le sentiment qu’une tribu aristocratique est sortie de sa demeure pour s’emparer du bal républicain du 14 juillet.
Avec ses 18 musiciens, la fanfare Jo Bithume a l’art de créer une véritable fête grâce à la qualité de son rapport au public.
D’airs populaires en musique yiddish, en passant par des morceaux de Jimy Hendrix et de Led Zeppelin, la compagnie invitera les spectateurs à se déhancher…

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Informations pratiques

Théâtre Silvia Monfort

106, rue Brancion 75015 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Restaurant
  • Métro : Porte de Vanves à 417 m
  • Tram : Brancion à 251 m
  • Bus : Morillons - Brancion à 104 m, Brancion - Morillons à 166 m, Fizeau à 186 m, Porte Brancion à 236 m, Vercingétorix - Paturle à 360 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre Silvia Monfort
106, rue Brancion 75015 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 13 juillet 2003

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