Dès 8 ans.
Une ampoule suspendue, une cabane, deux micros… Il était une fois l’amitié, la cruauté et le goût de la lenteur.
Trois contes explorent toute une palette de sentiments dans un ballet philosophique pour voix et deux danseuses. Trois tableaux, trois atmosphères s'esquissent dans une scénographie minimaliste et colorée, sur une partition electro-pop, où l’oscillation du geste se joint au souffle de la parole. Le conte et la danse sont des chemins de traverse vers les grandes questions existentielles qui éclairent l’esprit.
Dix ans après Game over, un spectacle destiné aux adolescents, la compagnie Paul les Oiseaux et sa chorégraphe Valérie Rivière s’adressent à nouveau au jeune public pour répondre à une urgence après l’onde de choc de l’année 2015. Minute Papillon fait le pari de conjuguer la danse, le conte et la philosophie pour préparer, dès l’enfance, à penser la réparation du monde. L’écriture du premier conte a été confiée à Timothée de Fombelle, auteur jeunesse inventif et virevoltant, qui collabore pour la quatrième fois avec la compagnie.
Le deuxième texte est un conte populaire anonyme autour de la cruauté humaine, et le troisième propose un voyage intérieur très librement inspiré de la Comtesse de Ségur.
Voix off : Mélissa Blanc, Cécile de France, Stéphanie Pignon, Crystal Shepherd-Cross, Clément Sibony, Joy Siron, Lino Siron, Guillaume Siron et Stéphan Wojtowicz
Créée en 1987, la compagnie emprunte son nom au peintre de la renaissance Paolo Uccello, et revendique ainsi sa parenté avec le maître italien, dans l’obsession portée à la perspective, à la scénographie, comme à l’inscription graphique des corps sur le plateau. On peut y déceler aussi un hommage aux migrations sans cesse renouvelées des oiseaux, semblables aux trajets incessants des danseurs, et aux traces légères oubliées dans l’espace par les mouvements chorégraphiques.
Mais qu’est-ce à dire ? Tout d’abord que ce travail de recherche chorégraphique poétique flirte avec la peinture, le cinéma, la musique, et qu’il s’est progressivement déplacé, au cours de ses 25 années d’existence, vers le texte.
La force de Paul Les Oiseaux réside dans une tension constante entre une danse techniquement virtuose et une gestuelle concentrée sur l’intime, sur les infimes mouvements des gestes familiers, sur leur inquiétante étrangeté.
La danse chez Paul les Oiseaux s’élabore dans la singularité des corps, qui font de plus en plus appel aux mots : ceux de l’écrivain Timothée de Fombelle dans le spectacle Océan Air puis Chambres d’Hôtels et Minute Papillon ou bien ceux d’Emily Dickinson, Richard Brautigan, Werner Lambersy pour n’en citer que quelques-uns, et aux voix : celles de Cécile de France et de Stéphan Wojtowitcz, ou celles des danseuses et du chanteur musicien Guillaume Siron.
Les petites ont découvert le ballet moderne et l'aimé. Le compte sur la cruauté, leur donné la chair de poule. Merci aux ballerines.
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Les petites ont découvert le ballet moderne et l'aimé. Le compte sur la cruauté, leur donné la chair de poule. Merci aux ballerines.
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