« Le bonheur, le bonheur, il n'y a pas que le bonheur dans la vie, il y a la vie ! Naître, c’est à la portée de tout le monde… »
Les doutes d'un futur père
La saga Malaussène au théâtre
Note d'intention
La presse
Transporté par les doutes d'un futur père, dans une mise en scène explosive, Antoine du Jeu nous plonge dans l'univers haletant de la célebre saga des Malaussène.
“Faut-il faire des enfants dans le monde où nous sommes ?” Question que nous pose Daniel Pennac à travers son héros, Benjamin Malaussène. “Enceint Malaussène ! ”, et à qui donc se confier dans cet état ? Afin de se rassurer lui-même et pour préparer au mieux la venue au monde de cet enfant, Benjamin discute avec le petit être qui grandit dans le ventre de Julie. Il lui explique les tribulations passées de la famille, ce qui l'attend et les événements qui ont conduit à son apparition… Ce monologue nous fait partager les interrogations de Benjamin sur la paternité et, d'une manière générale, sur notre monde actuel.
Daniel Pennac, assistant à une lecture dans une librairie de son texte de 1995, Monsieur Malaussène, décida de donner naissance, en 1996, à une pièce qui serait une lecture transversale des 1500 pages de romans que constitue la saga Malaussène, et qui sont les suivants : Au bonheur des ogres, La fée carabine, La petite marchande de prose, Monsieur Malaussène.
Ce monologue nous fait partager les interrogations de Benjamin sur la paternité et, d'une manière générale, sur le futur de notre monde actuel. Un seul personnage, certes, mais qui les incarnera tous : la mère, Louna, Gervaise, le Petit, etc. À n'en pas douter un spectacle qui est plein d'humour et de tendres émotions.
Par la Compagnie Théâtre des Trois Oliviers.
« Naître, c'est à la portée de tout le monde »… Voilà une phrase d'apparence anodine qui résume toute la folie de ce monologue. Daniel Pennac a réussi l'impossible : inventer un style littéraire dont on tombe amoureux pour son intelligence et sa sensibilité.
Tout a commencé par mon coup de foudre pour ce texte. L'ambivalence liée à l'enfantement lève le voile sur une question existentielle que pourraient se poser tous les futurs pères : « faut-il faire des enfants dans le monde où nous sommes? ». Mais les angoisses de la paternité déclenchent tour à tour une énergie et un enthousiasme sans limite… qui font prendre conscience de la VIE : « Le bonheur, le bonheur, il n'y a pas que le bonheur dans la vie, il y a la vie ! » C'est ce sentiment de libération que je voudrais que le public vive à la sortie de ce spectacle. Ce monologue s'achève par une naissance. Si bien que du pire pessimisme cynique peut naître une immense joie de vivre.
L'alchimie entre Monsieur Malaussène au théâtre et Antoine du Jeu, a été immédiate : celui-ci propose une interprétation intimiste et fait vivre au public ses propres émotions - les bringuebalant du rire aux larmes, de l'angoisse au soulagement. Il le rend complice de son introspection, en l'impliquant directement, lui faisant incarner l'enfant.
Le décor minimaliste laisse toute la place au texte et à l'interprétation du comédien, qui donne voix et corps aux mots de Pennac. Le corps est né du verbe, voilà pour la méthode. Le verbe s'émeut devant le corps, voilà pour le résultat. Et pour jouer encore plus, nous allons courir, sauter, imiter, mimer ! La mise en scène sera explosive comme le cri d'un nouveau-né.
Entre dérision et émotion, légèreté et gravité, Antoine du Jeu mord avec gourmandise dans ce monologue plein de sensibilité, d'humour et de tendresse, et quitte parfois les planches du théâtre, pour celles du one-man show…
Alexandre Bernhardt
metteur en scène
"A la jubilation d'écouter les mésaventures de cette attachante tribu, il faut ajouter la saveur du jeu du bien nommé comédien Antoine du Jeu. Incarnant parfaitement
Benjamin Malaussène, le bouc émissaire de la terre entière, il joue sur l'attendrissement comme sur les situations burlesques, au fil de ses questions métaphysiques quant à sa future paternité. Un formidable monologue où l'acteur interprète aussi bien Julie, son amoureuse au tempérament bien trempé, que LePetit, Thérèse ou encore Jérémy, ses petits frères et sœur à la langue bien pendue. Un régal qu'ados comme adultes savoureront." C.V., Le Parisien
"C’est drôle. Tantôt cynique, tantôt émouvant. La mise en scène d’Alexandre Bernhardt laisse entendre la puissance du verbe de Daniel Pennac et le met en mouvement. Il faut surtout saluer la performance d’Antoine du Jeu qui, à lui seul, fait vivre le petit monde de Malaussène. Sans s’emmêler les pinceaux, et croyez-moi, avec cette smala, ce n’est pas chose aisée, le comédien passe du coq à l’âne. Tour à tour homme, femme, enfant, adulte, il fait preuve d’une réjouissante dextérité. Un bien sympatique tourbillon familiale que l’on prend plaisir à observer…" D.D., Pariscope
"Cette pièce est proposée par la Compagnie Théâtre des Trois Oliviers, qui a pour objectif de défendre la création contemporaine en développant un théâtre actuel et universel dirigé vers l'accessibilité et l'éducation. Leur base de travail se résulte, avec succès, à la poésie, la grâce et l'humour… À signaler la performance d'acteur d'Antoine du Jeu, seul en scène. Un délicieux moment !" B. Moncel, Paris Vendu
"C’est un voyage intellectuel, émotionnel, sensitif qui vous est proposé. Allez-y avec le bébé qui sommeille en vous !(…) Le texte est dense, riche, parfois contradictoire comme nous le sommes tous, aux multiples voix et visages qu’Antoine du Jeu interprète avec brio le temps d’un changement de lumière, d’une connexion nouvelle, d’une accélération ahurissante, d’une galipette… " l'@muse
Une belle prestation ! Le comédien est tout simplement formidable ! Tout l'univers délirant de Pennac remarquablement mis en scène... Encore bravo !
Je prefere de tres loin la version de Marc Béland et Vincent Magnat - bientot en France, qui sait...
excellent moment. A voir
Rien que du bonheur: une seule personne (Antoine du Jeu) et tous les personnages de Mr Malaussène jaillissent sur scène et même Julius le chien! Si vous avez aimé les romans de Pennac, vous adorerez Mr Malaussène au théâtre: courez -y!
Une belle prestation ! Le comédien est tout simplement formidable ! Tout l'univers délirant de Pennac remarquablement mis en scène... Encore bravo !
Je prefere de tres loin la version de Marc Béland et Vincent Magnat - bientot en France, qui sait...
excellent moment. A voir
Rien que du bonheur: une seule personne (Antoine du Jeu) et tous les personnages de Mr Malaussène jaillissent sur scène et même Julius le chien! Si vous avez aimé les romans de Pennac, vous adorerez Mr Malaussène au théâtre: courez -y!
53, rue des Saules 75018 Paris