Bossa (Fataka) Nova
Exubérance techno-baroque
Un portrait solaire et contemporain du compositeur
La presse
La compagnie Montalvo/Hervieu
À l’époque de leur premier triomphe international, Paradis, José Montalvo et Dominique Hervieu avaient eu l’idée d’en composer une version de poche, Un nioc de Paradis, que le jeune public s’était immédiatement approprié.
Avec leur savoir-faire, le duo s’est amusé à créer une variation chorégraphique de On danƒe qui parle à la part d’enfance que chacun porte en soi. Elle concentre une multitude de petits bonheurs chorégraphiques et autres fantaisies numériques.
La Bossa Fataka de Rameau, avec vue sur le Trocadéro, reprend ainsi des éléments de cette précédente production de la maison Montalvo-Hervieu. Sur la musique baroque et enlevée de Jean-Philippe Rameau, accompagnée des inventions sonores de Catherine Lagarde, les chorégraphes réunissent une équipe de choc de sept danseurs/acteurs. Le titre se présente comme un joyeux télescopage entre un fragment d’un poème phonétique, Die Karawan d’Hugo Ball, et le nom d’un compositeur génial du XVIIIe siècle.
Titre en forme de clin d’oeil décalé, révérence au fondateur du mouvement Dada, mouvement qui a offert une plénitude esthétique à de nouvelles formes expressives comme le collage dont est composé l’oeuvre.
Défilent sur scène et à l’écran, dans un univers fantasmagorique, des animaux plus grands que nature par la magie de projections, et des interprètes intrépides qui manient le saut de puce et le pas de deux avec brio. De la danse donc et bien plus : une défense et illustration de l’art du conte chorégraphique comme bonheur, comme jubilation, comme instrument pour mieux rêver et comprendre le monde et l’époque.
La Bossa Fataka de Rameau nous ouvre les portes de l’opéra, elle nous invite à entrer au pays des merveilles des sonorités ramistes et de ses comédies-ballets. Spectacle qui réunit des arts de la scène en un, théâtre des enchantements qui privilégie la réflexion, les sens, à travers le plaisir. Autant dire que cette Bossa Fataka n’a pas fini de faire tourner bien des têtes, fussent-elles blondes, brunes ou rousses. Et, cerise sur le gâteau, dimanche 17, en point d’orgue, aura lieu un bal, joyeux délire où les enfants inviteront les parents à danser.
Philippe Noisette
Le parcours de José Montalvo et Dominique Hervieu a souvent croisé celui du festival : La Mitrailleuse en état de grâce, Paradis (dont la préfiguration fut révélée à Suresnes avant de partir dans le monde entier !), sans oublier Babelle heureuse. Les retrouver ici-même est une évidence à partager.
La Bossa Fataka de Rameau, librement inspiré de On danfe, leur dernier opus, mêle le baroque de Jean-Philippe Rameau aux folies technologiques, entre projection d'images et illusions chorégraphiques. Les danseurs, un fameux brassage, y partagent l'affiche avec un bestiaire que l'on croirait tout droit sorti d'une fable de La Fontaine, mais en 3D...
De cette exubérance ressort un véritable amour du mouvement et du divertissement. Un univers merveilleux et réjouissant qui devrait séduire toutes les générations.
En première partie, un solo qui allie la virtuosité de la danse hip hop debout à la poésie du mime, où Salah campe un irrésistible personnage que l'on croirait tout droit sorti d'un cartoon…
Le titre se présente comme un joyeux télescopage entre un fragment d'un poème phonétique, Die Karawan d'Hugo Ball, et le nom d'un compositeur génial du XVIIIème siècle, Jean-Philippe Rameau.
Titre en forme de clin d'œil, révérence (sans souci de reconstitution historique) au fondateur du mouvement Dada. Mouvement qui a offert une plénitude esthétique à de nouvelles formes expressives comme le collage, l'assemblage, le photomontage, la poésie sonore qui indirectement constituent cette œuvre.
La Bossa Fataka de Rameau, librement inspiré de On Danƒe, redouble d'imagination, d'extravagance et de délire et nous emporte par l'hymne au plaisir qui est au cœur même de la philosophie et de l'œuvre musicale de Jean-Philippe Rameau.
A l'austérité si souvent associée à Jean-Philippe Rameau, José Montalvo et Dominique Hervieu opposent un portrait solaire du compositeur. Une vision contemporaine de son esthétique du plaisir, qui triomphe dans sa plénitude des Indes Galantes aux Boréades.
C'est à travers l'image technologique, avec ses pouvoirs de projections, de montages et de collages, que José Montalvo et Dominique Hervieu transposent, par les voies d'une libre et loufoque fantaisie, machineries extravagantes, truquages, nuages funambules, transformations, tapis volants, changements à vue du théâtre des enchantements dans notre univers contemporain.
Un bestiaire ludique nous rattache par une chaîne secrète à l'univers de Jean de la Fontaine. C'est l'univers du fabuliste qui sert de fil conducteur à José Montalvo et Dominique Hervieu dans le monde irréel, merveilleux, des magiciens et des métamorphoses, des déguisements et des transformations du théâtre lyrique de Jean-Philippe Rameau.
Le livret des Paladins, opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau, est directement inspiré du conte : Le petit chien qui secoue de l'argent et des pierreries.
Par un subtil jeu de citations, où l'ancien et le contemporain se confirment, s'éclairent et se multiplient l'un par l'autre, José Montalvo et Dominique Hervieu nous invitent à entrer aux pays des merveilles des sonorités ramistes. Rameau nous emporte sur sa planète d'euphorie légère, de l'extravagance, où circule une utopie hédoniste.
L’éden multicolore de On danfe, de José Montalvo et Dominique Hervieu
"On danfe, sur la musique climatique de Jean-Philippe Rameau, exacerbe le plaisir du corps dansant tel que l’aiment José Montalvo et Dominique Hervieu. Ce divertissement, nouvel épisode de la grande fresque baroque dont rêve le duo, s’offre comme aboutissement de leur esthétique, mise au point depuis dix ans : des danseur hip hop, contemporains, africains et classiques défilent et jouent au ping-pong avec la vidéo magiquement astucieuse de Montalvo.
Cet éden multicolore qui met l’eau à la bouche ne tient qu’à ses habitants, vingt interprètes, tous brillants et énergiques. S’ils jaillissent toujours sur scène avec la vigueur d’une bouteille de champagne qu’on débouche, ils prennent enfin le temps de goûter les bulles qu’ils libèrent.
Conçu comme un commentaire onirique des "Paladins", mis en scène par le duo avec William Christie (Le Monde du 19 mai 2004), "On danfe" s’élance pour atterrir beaucoup plus loin. Plaisir des yeux et enchantement de l’esprit. A saisir au vol et au pied levé."
Rosita Boisseau, Le Monde
"Dans le tourbillon de danse proposé, dans la lignée des précédents spectacles, Dominique Hervieu et José Montalvo poussent plus en avant leurs réflexions sur l’illusion, les transformations et le baroque.
Mosaïque. En écho à l’œuvre foisonnante de Rameau, ils mettent en scène un monde chahuté, qui ne tient pas en place et est peuplé d’une faune des plus extravagantes.
Le monde enchanté de Montalvo/Hervieu déferlant sur la scène, bondissant – jusqu’à un numéro jubilatoire de trampoline -, emporte toutes les tristesses sur son passage. Piétinée, clamée et déjetée, la danse, bien que parfaitement réglée, se joue des cadres et des époques."
Marie-Christine Vernay, Libération
En 1981, José Montalvo (chorégraphe) rencontre Dominique Hervieu (danseuse) et commence à chorégraphier de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, dont elle est l'interprète principale. Ils élaborent ensemble une gestuelle particulière faite de fluidité, rapidité et précision qui va donner un style singulier à leurs productions.
De 1986 à 1988 : plusieurs prix internationaux récompensent les chorégraphies de José Montalvo (Concours de Nyon-1986, Danse à Paris-1987, Concours chorégraphique de Cagliari-1988), toutes interprétées par Dominique Hervieu. C'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donne naissance en 1988 à la Compagnie Montalvo-Hervieu.
1993 : Avec la complicité du vidéaste Michel Coste, José Montalvo et Dominique Hervieu créent sur la Scène Nationale de Macon Double Trouble, une pièce inaugurale qui confronte l'image technologique et la présence physique des corps des danseurs.
Ainsi José Montalvo, assisté de Dominique Hervieu, s'investit dans la production d'un ensemble d'œuvres qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, puissent être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque :
Podebal (1992), Double Trouble (1993), Hollaka Hollala (1994), La Gloire de Jérôme A (1995), Pilhaou Thibaou II (1995), Les Surprises de Mnemosyne (1996) au Maggio Fiorentino pour le Ballet du Teatro Comunale de Florence, La Mitrailleuse en état de grâce (1996), Paradis (1997), Un Nioc de Paradis (1999), Le Jardin Io Io Ito Ito (1999).
Avec Paradis et Jardin Io Io Ito Ito, l'originalité de leur démarche est saluée dans le monde entier et notamment à : BAM-New York, Melbourne International Festival-Melbourne, Teatro Municipal-Sao Paulo et Rio de Janeiro, RomaEuropa–Rome, Barbican Center-Londres, Internationales Tanzfest-Berlin, HetMusiekteater-Amsterdam, Tanztheater–Wuppertal…
Jardin Io Io Ito Ito a été récompensé par un Laurence Olivier Awards pour le meilleur spectacle de danse de l'année 2001 à Londres après Le Ballet de Francfort de William Forsythe en 1999 et Le Nederlands Dans Theater de Jiri Kylian en 2000.
Pour Jardin Io Io Ito Ito et pour les pièces suivantes, Dominique Hervieu est chorégraphe associée.
Ils créent en 1999 pour les danseurs étoiles de l'Opéra National de Paris Le Rire de la Lyre et composent en mai 2000, Variation au Paradis - pièce exclusivement créée pour l'Ouverture du 53ème Festival International du Film de Cannes.
Parallèlement à la création, ils se lancent dès 1989 dans la création d'événements in situ, qui proposent aux habitants d'une ville une pièce chorégraphique écrite sur mesure pour eux : Les Danses à voir et à danser qui rassemblent entre trois cents et trois mille personnes (comme à Créteil dans le cadre du Festival International de la Ville) de tous âges, de tous horizons, constituent, sur un mode ludique, une tentative de reconquête de la fête et du plaisir de danser.
En juin 1998, ils sont nommés Directeurs du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne et continuent de développer sur ce territoire - au côté de leur mission de création et de diffusion - un travail de formation et d'éducation artistique en créant des actions originales qui favorisent l'accès à l'art chorégraphique.
En septembre 2001, Dominique Hervieu crée Mosaïque… Danse(s) d'une ville, spectacle chorégraphique pour 180 danseurs amateurs de 15 à 85 ans, véritable portrait dansé multiculturel de la Ville de Créteil.
En juin 2000, José Montalvo et Dominique Hervieu sont respectivement nommés Directeur de la Danse et Directrice de la mission jeune public et des actions auprès du public au Théâtre National de Chaillot.
Ils reçoivent la distinction de Chevalier des Arts et des Lettres en juin 2000 pour José Montalvo et en juillet 2001 pour Dominique Hervieu.
En Janvier 2002, ils créent Babelle heureuse, un conte chorégraphique pour 21 interprètes dont deux musiciens iraniens interprétant sur scène des musiques traditionnelles du Golfe Persique.
En mai 2004, José Montalvo et Dominique Hervieu chorégraphient et mettent en scène l'opéra de Rameau Les Paladins, sous la direction musicale de William Christie des Arts Florissants au Théâtre du Châtelet à Paris. Unanimement salué par la presse nationale et internationale, le spectacle est repris en 2005 et 2006 à Caen, Londres, Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo.
En novembre 2004, ils imaginent un parcours chorégraphique au Musée du Louvre, On danse au Louvre / Carte blanche à la compagnie Montalvo-Hervieu. Huit danseurs et danseuses ainsi que deux musiciens investissent trois espaces emblématiques du Musée : La Galerie Médicis de Rubens, la cour Khorsabad et la cour Marly. Cinq mille spectateurs déambulent dans le Musée, au cœur du mélange des époques et des arts, vivant de l'intérieur un véritable nomadisme esthétique.
En janvier 2005, leur dernière création, On Danƒe, reçoit un accueil critique et public enthousiaste. Après 24 représentations dans la salle Jean Vilar du Théâtre National de Chaillot, le spectacle débute une tournée en France et à l'étranger qui se prolongera jusqu'en 2007 avec notamment une reprise à Paris au Théâtre National de Chaillot.
En 2006, Dominique Hervieu part à la rencontre de quatre chorégraphes du monde francophone : Kettly Noël au Mali, Hafiz Dhaou et Aïcha M'Barek en Tunisie et son Altesse Royale la Princesse Buppha Devi au Cambodge. Elle crée avec leur complicité L'art de la rencontre – Cartes Postales Chorégraphiques pour les Francoffonies!.
Douze duos naissent de ces rencontres et fournissent la matière à la création de 12 films courts diffusés sur TV5 Monde en juillet 2006 ; un coffret interactif (DVD, CD musical, livret et fiches pédagogiques) conçu pour le ministère de l'Éducation Nationale et le Ministère des Affaires Etrangères et distribué à 5000 exemplaires.
Ce projet constitue le premier maillon d'une grande chaîne où Dominique Hervieu invite chacun, professionnels ou amateurs, enfants ou adultes, à créer sa propre "carte postale chorégraphique". En 2006, deux festivals de Cartes postales auront lieu au Théâtre National de Chaillot et au Centre National de la Danse.
En juin 2006, ils recevront le Prix SACD "chorégraphie".
Ma fille est allée voir ce spectacle, en une minute j'ai bien dû entendre le terme "trop bien" au moins 50 fois..... je vais donc prendre des places car selon sa description ce doit effectivement être TROP BIEN !!!!
Ma fille est allée voir ce spectacle, en une minute j'ai bien dû entendre le terme "trop bien" au moins 50 fois..... je vais donc prendre des places car selon sa description ce doit effectivement être TROP BIEN !!!!
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.