Mort aux cons

Arielle : – Je peux me permettre d’exprimer un avis ?
Daniel :  – Oui, je vous en prie, au point où on en est…
Arielle : – Vous êtes complètement con.

Une nuit de fin d’été, une horloge sonne trois heures du matin. Un pont est éclairé par la lumière d’un lampadaire.

Daniel, tête baissée et visage grave fait son entrée d’un pas lourd. Il tire un caddie contenant un parpaing et une corde, c’est décidé : il va sauter du pont. Mais c’est sans compter sur l’arrivée d’Arielle qui a également la ferme intention de sauter du même pont.

Mauvaise surprise, les deux se connaissent et leur inimitié ne tarde pas à se faire sentir. Entre la militante vegan et le réactionnaire, un dialogue haut en couleur s’engage et ce rendez-vous inattendu et lugubre vire au règlement de compte jusqu’à ce que les deux réalisent qu’ils sont là pour la même chose… En finir.

S’amorce alors une vraie communication entre ces deux personnages à bout de souffle qui apprennent peu à peu à se connaître et à se comprendre.

Cette comédie absurde invite à passer cette barrière d’étiquettes et d’apparences pour aller chercher l’autre et ce qu’il est vraiment.