Mouvements d'automne

Réalisée avec une photographe, Frédérick Fichet, ce n’est pas une chorégraphie photographiée, ni une chorégraphe qui pose pour une photographe. La danse existe sur les clichés. Cette chorégraphie, créée pour les prises de vues, ne sera jamais vue autrement, comme une danse absente mais complètement présente.
La matière sonore est élaborée à partir de sons, des bruits même du lieu de prise de vue (enregistrés le même jour que les clichés ). Tout est écrit à partir de ce lieu, traité et élaboré ensuite à l’ordinateur. Dans la diffusion du son, j’ai recherché cette impression que le son sort de l’image, grâce au dispositif de diffusion mais également par la qualité même de l’élément sonore comme faisant partie intégrante de ce que l’on voit. Nous avons trois entités : danse, photographie, musique, dans une même globalité.

Laurence Marthouret