concordan(s)e est une aventure singulière où un écrivain rencontre un chorégraphe. Entre Antoine Dufeu, le poète, et Jonah Bokaer, le chorégraphe, un goût partagé pour l’art de la performance.
Les voilà donc réunis pour la première fois avec, en ligne de mire, la figure de l’artiste allemand Joseph Beuys qui, en 1974, s’est enfermé pendant trois jours avec un coyote dans une galerie d’art à New York (I like America and America likes me). Mais avec Antoine et Jonah, la cage
est ouverte et la complicité, évidente. De même qu’avec le public, qu’ils embarquent dans une adresse directe avant de le faire voyager d’un texte à l’autre. Dans ce musée de l’étrange où les rôles se brouillent, c’est avant tout un rituel de la représentation qui nous est donné à voir… et à écouter.
En mai 2014, Michèle Noiret revisite le Solo Stockhausen, pièce importante de son répertoire, créée en 1997 et adaptée au cinéma en 2004 par le cinéaste Thierry Knauff.
La version de 2014, intitulée Palimpseste, fera l’objet d’une transmission particulière au danseur-chorégraphe David Drouard durant la saison 2015-2016.
C’est une première étape de cet échange complice qui est proposée dans le cadre de La belle scène saint-denis à La Parenthèse : le début d’un nouveau Palimpseste.
Une altérité en mouvement, sous forme de portraits : c’est ce qui anime Mickaël Phelippeau, lorsqu’il offre le plateau à la sensibilité d’un échange, d’une rencontre.
L’an passé, Pour Ethan nous montrait la puissance et la fragilité d’un adolescent. Aujourd’hui, avec cette première version de 30 minutes, c’est toute la singularité d’une lycéenne qui est mise à jour, passant de son enfance en Guinée, à son ancienne passion pour les concours de mini-miss, sans oublier la famille, les souvenirs, et le coupé-décalé ! Et c’est bel et bien Avec Anastasia que l’on traverse cette énergie sans détours, pleinement à ses côtés pour toucher du regard ces trajectoires intimes, et ce qui fonde, en creux, l’esquisse d’une personnalité éclatante.
18 rue des Etudes 84000 Avignon