Dans ce premier solo, Nach développe un vocabulaire bien à elle, une danse puissante, tranchante, précise et expressive, passant de la douceur à la violence. Elle fait ainsi de Cellule un manifeste des possibles, un geste contre les places qu’on nous assigne comme celles dans lesquelles nous pouvons être tenté·e·s de nous replier.
Arrivée à la danse par le krump, mouvement né dans les quartiers pauvres de Los Angeles au cœur des années 2000, Anne-Marie Van, alias Nach, trace depuis sa route de chorégraphe. Dans ce solo, son premier, elle développe un vocabulaire bien à elle, nourri de ses années de pratique sur le parvis de l’Opéra de Lyon, sur les toits de la porte de Montreuil, dans les spectacles d’Heddy Maalem ou de Bintou Dembélé mais également empreint d’autres univers, plastiques, corporels, poétiques. Utilisant les brusques arrêts ou les saccades propres au krump et déployant, au-delà, un kaléidoscope d’images et de sensations, elle développe une danse puissante, tranchante, précise et expressive, passant de la douceur à la violence. Elle fait ainsi de Cellule un manifeste des possibles, un geste contre l’enfermement, les places qu’on nous assigne comme celles dans lesquelles nous pouvons être tenté·e·s de nous replier.
76, rue de la Roquette 75011 Paris