Dès 8 ans.
Dans les années 80, nato et le théêtre Dunois vécurent une grande histoire d’amour. En 2010, а l’occasion des 30 ans de nato, alors que tous les deux avaient, lors des vingt années précédentes, vécu déplacements et autres transformations, ils se retrouvaient а l’occasion d’un « Retour а la Case Dunois ».
Pour leurs quarante ans, ces retrouvailles sont aussi heureuses que nécessaires. On y entendra, lors d’un premier concert, deux ensembles aux réalisations discographiques toutes neuves et, lors du second, un collectif d’êtres ayant marqué l’histoire pour demain.
Avec Jean-François Pauvros avec Antonin Rayon et Mark Kerr
Le grand amour avait surpris son monde à sa parution en 1985 avec cette soufflante Arithmétique amoureuse typique de l'alchimie du guitariste Jean-François Pauvros. Suite délicieusement illogique Hamster Attack poursuivra en 1987 cette forme d'indirecte induction à tendance explosive, l'explosion comme la forme la plus achevée du romantisme. Deux albums forts du guitariste - années 80 - enregistrés pour nato. Il retrouvera les disques nato pour deux de leurs plus fameux disques à thèmes : les Bandes originales du Journal de Spirou pour un titre ainsi que Buenaventura Durruti avec le thème étendard Memorias Del Olvido. Et comme la patience est, comme le dit le proverbe « la plus grande marche vers l'amour », il aura fallu attendre 33 ans après l'attaque du hamster pour ce fracassant troisième opus À tort et au travers. Cette fois, Jean-François Pauvros y forme un trio avec l'organiste Antonin Rayon et le batteur chanteur Mark Kerr. Ici la musique relie ces vastes expériences, les relit même, alimentée par la hardiesse émulative de l’organiste et du batteur. La musique peut alors se jouer des rayonnements existentiels quand soudain, de l’écrin bouleversé sort une chanson, marque éperdue d’entente humaine. Les trois hommes défient, par tous les chants, les injonctions du temps en paysages enracinés, circonstances déracinées, une main tendue vers Rimbaud : « Sont-ce des airs populaires, des bouts de concerts seigneuriaux, des restants d'hymnes publics ? »
7, rue Louise Weiss 75013 Paris