Neige

• L'art difficile du haïku

A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s'adonne à l'art difficile du haïku. Il décide de se rendre auprès d'un maître. On ne saura lequel des deux apporte le plus à l'autre. L'image obsédante d'une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes. Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l'amour ont la fulgurance du haïku.

Le texte est publié aux éditions Arléa. Adaptation de Stéphanie Loïk.

• Note du metteur en scène

Il y a quatre ans, j'adaptais, mettais en scène et jouais Neige de Maxence Fermine, en complicité avec Jacques Labarrière, compositeur pianiste. Aujourd'hui, la vie, ou plutôt les disparitions d'êtres proches, font que j'éprouve à nouveau le besoin de faire entendre ce texte qui m'est essentiel.

Car toujours, ces mêmes interrogations : Les rêves ? Le monde ? La connaissance ? La résistance, et l'indicible, et l'art ? Ceux qu'on aime et qui ne sont plus là ? Le temps ? Celui qui passe. Celui qui ne passe pas. La vie ? L'irréel ? La violence ? La passion ? Et la mort ? Et le réel ? Et nos fragilités…

Donc, il me faut "remonter sur les planches" chez mes amis du théâtre Artistic Athévains. Et, comme le jeune Yuko Akita, reprendre la route afin de perfectionner mon art, retrouver la beauté, le texte de Maxence Fermine, rencontrer d'autres publics et prendre le Temps de partager avec eux ce voyage initiatique.

Car le Temps, c'est celui qui rend possible l'obstination, les rencontres, les réflexions, les recherches et les découvertes, la compréhension, les reculs, la traversée des obstacles, les inventions puis les choix, la gestation, la maturité, la réalisation, les conquêtes…

Car, encore plus aujourd'hui, c'est par l'Art et son allié le Temps que nous y arriverons.

Je le crois.

Stéphanie Loïk

• La presse

"Comme exilée en elle-même, Stéphanie Loïk nous tient captifs avec ces instants indicibles de force et de vérité. Musique et jeu s'accordent pour faire surgir de la scène une force d'enchantement comparable aux songes. Beau comme une aurore boréale." Myriam Hajoui, A nous Paris

"Le texte est vraiment subtil et intelligent, c'est gagné." Jean-Luc Jeener, Le Figaroscope

"Un superbe spectacle qui a de l'âme." Jean-Pierre Han, Témoignage chrétien

"Un spectacle précieux et auroral." Véronique Hotte, La Terrasse

"Stéphanie Loïk nous propose un moment de poésie, de sérénité. Jacques Labarrière avec des délicatesses infinies distille les notes comme des gouttes cristallines. C'est simple et très émouvant." Armelle Héliot, Le Figaro

"Un combat intime entre les fulgurances de l'être et celle de la poésie." Aude Brédy, L'Humanité

"Merveille. Pure merveille." théâtrothèque.com

"Une forme légère, comme un flocon de neige. Stéphanie Loïk et son complice musicien nous entraînent dans un monde suggestif, contemplant le réel." Pierre François, La France catholique

"Lumineux et fraternel voyage théâtral sur ces chemins de l'âme." Fabienne Pascaud, Télérama

"On sort les yeux pétillants. La mise en scène d'une rare élégance, limpide et fluide, n'est portée que par un seul objectif : faire éclater le merveilleux de l'histoire." Marie-Emmanuelle Galfré, Le Parisien