Une nuit qu’on traverse comme un rêve de fou, une nuit de fête qui n’en finit pas, une nuit où passé et présent se mélangent, on est adolescent, et puis soudain adulte, mais a-t-on vraiment changé ?
Une nuit qu’on traverse comme un rêve de fou, une nuit de fête qui n’en finit pas, une nuit où passé et présent se mélangent, on est adolescent, et puis soudain adulte, mais a-t-on vraiment changé ?
C’est par le rapport au corps, à l’autre, au désir, à l’amour, qu’on traverse cette nuit. On se met en avant quitte à bousculer l’autre et à le faire basculer; on violente, on joue, on se joue des frontières du genre, on aime. Mais est-on consentant ? Les relations se font et se défont, on a peur d’assumer ce qu’on est, d’ailleurs, qu’est-ce qu’on est au fond.
La nuit est une course frénétique, on est aveuglé par les lumières et la musique extatiques de la fête. Sur le plateau, les hallucinations, les angoisses, les fantasmes prennent vie. On transgresse les interdits. On se jette dans l’ivresse sous toutes ses formes, on entrouvre la brèche du tout est possible mais quand quelqu’un commet l’irréparable, il faut bien savoir que faire, redistribuer les places, prendre parti.
L’aube se lèvera alors comme un silence chargé des pulsations encore vivantes de la nuit.
35, rue Léon 75018 Paris