Les soirs de pleine lune, quatre jeunes femmes d’aujourd’hui (pas toujours au foyer mais parfois désespérées), se retrouvent sur les marches de leur perron pour partager leurs souvenirs, leurs expériences des hommes et refaire le monde. Un puzzle en chansons, fantaisiste et joyeusement déjanté.
Musiques de Thierry Boulanger et Patrick Laviosa.
Texte et chansons Lydie Agaesse.
Construite comme un jeu de puzzle, la pièce nous invite à découvrir l’univers de quatre femmes, 12 bis, La Pinède, Ker-Castel et Mon rêve, du nom de leurs maisons respectives. Grâce à des flash-back savoureux, des chansons, des ellipses et des coq-à-l’âne surprenants, Lydie Agaesse nous plonge au plus profond des âmes et des univers de ces femmes au travers d’une langue vive, poétique et audacieuse.
La difficulté est donc de traduire scéniquement cet univers très particulier. Ne pas alourdir le propos. Lui garder sa légèreté et son mordant de parenthèse « enchantée ». Peu d’éléments scéniques. Quatre façades de maisons colorées, rassemblées en une, comme une compression de leurs univers quotidiens. Un ciel étoilé. Un perron. C’est le lieu de leurs rencontres nocturnes où elles refont le monde et partagent leurs souvenirs et expériences des hommes. Le reste des éléments et accessoires sera sur roulettes (cheval, feu de camp, loge d’artiste…), alimentant leurs souvenirs, et ponctuant de temps à autres leurs récits et chansons.
Tout est affaire de mouvement. Trouver la fluidité entre les parties chantées et celles jouées. Travailler sur la légèreté, l’évidence, la vie insolente des personnages. Avec un petit air d’Almodovar (pour la folie joyeuse), un soupçon de Truffaut (pour la nostalgie), et une touche de Godard (pour l’incongru), la langue de Lydie Agaesse est plus complexe qu’elle n’y paraît. Elle demande beaucoup de soin et d’attentions pour être saisie dans son apparente légèreté. Travailler aussi sur l’identité forte des personnages, sans aller vers la caricature, mais vers leur vérité propre. Car ce sont des femmes d’aujourd’hui, avec leurs doutes, leurs joies communicatives et leurs parts d’ombres. Quatre portraits à petites touches…
Jean-Luc Revol
« La langue forgée pour ce quatuor est si inventive et musicale que les chorégraphies et chansons de ce spectacle en sont comme un magique prolongement. » Le Canard Enchaîné
« Déjanté, loufoque, réjouissant, ce spectacle aux accents parfois surréalistes est servi par quatre magnifiques comédiennes qui vous donnent envie de chanter sous la pluie. » Le Figaro Magazine
« Un petit bijou de truculence et de légèreté… une poésie qui réchauffe les cœurs… que personne n’hésite à entrer dans le bal, Non je ne danse pas est tout simplement un régal ! » Pariscope
« Un petit bonheur de fraicheur et d’originalité. A ne pas rater ! » France Bleu
« Des chansons toujours émouvantes ou drôles parfaitement interprétées par Magali Bonfils, Christinne Bonnard, Florence Pelly et Arianne Pirie qui sont toutes formidables. » France Musique
« Une comédie musicale des plus joyeuses et totalement déjantée. » RTL
« Le texte est truculent, la mise en scène originale et ce quatuor féminin assez foldingue est aussi à l’aise dans l’émotion que dans la légèreté et la poésie. » Figaroscope
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