Norma

du 8 au 20 décembre 2015
2h40 environ

Norma

Maria Agresta, la plus grande Norma d'aujourd'hui, fait revenir à Paris le chef d'œuvre de Bellini dans une nouvelle mise en scène de Stéphane Braunschweig. Spectacle en italien, surtitré en français.

Spectacle en italien, surtitré en français.

  • Opéra en deux actes (1831)

En cette année 1831, Bellini est l’étoile montante du bel canto. Au printemps, La Somnambule voit le jour à Milan, bientôt suivie de Norma, créée en fin d’année avec les plus grandes voix du moment, Giuditta Pasta, Giulia Gasi et Domenico Donzelli. L’œuvre surprend lors des premières représentations mais s’impose très vite. Bellini, avec Norma, bouleverse les codes de l’opéra italien selon Rossini et augure de la grande forme romantique à venir. Ici les frontières se font plus souples entre les airs, duos et ensembles offrant ainsi au tissu musical une fluidité où mélodies et intentions dramatiques convergent en de vastes fresques. Bellini, en plus de « révolutionner » la forme traditionnelle, compose des rôles d’une exigeance folle. Ainsi du rôle-titre de Norma, réputé à juste titre pour être l’un des plus difficiles du répertoire de soprano, impose à la fois une parfaite maîtrise technique et de réelles qualités de tragédienne. Son mythique air Casta diva est à lui seul une leçon de haut niveau de l’art belcantiste convoquant longueur du souffle, précision, virtuosité des vocalises et pas moins de trois contre-ut  !

Une équipe à la hauteur de ces exigences a été conviée pour servir cet ouvrage « hors normes » à bien des égards. En tout premier lieu, la jeune italienne Maria Agresta fait figure de nouvelle diva du chant italien (elle a triomphé récemment dans Les Puritains à l’Opéra de Paris). Son assurance vocale sur toute l’étendue du registre (le rôle de Norma exige autant d’aisance dans l’aigu que dans le grave) et ses qualités scéniques lui ont permis de s’imposer sur de nombreuses scènes internationales ces dernières saisons. Sa compatriote Sonia Ganassi n’a elle plus rien à prouver dans un rôle qu’elle a fait sien depuis longtemps. La mezzo-soprano n’y sacrifie jamais l’émotion à l’écriture vocale qu’elle maîtrise en virtuose accomplie. Quant à l’homme de théâtre Stéphane Braunschweig, gageons que sa pratique des grandes fresques wagnériennes et verdiennes lui donne toutes les clés pour explorer ce drame de l’intime « démesuré ».

Avec l'Orchestre de chambre de Paris.
Livret de Felice Romani, d’après Norma ou l’Infanticide d’Alexandre Soumet.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Théâtre des Champs-Elysées

15, avenue Montaigne 75008 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Champs-Elysées Librairie/boutique Vestiaire
  • Métro : Alma - Marceau à 183 m
  • Bus : Alma - Marceau à 68 m, Marceau - Pierre 1er de Serbie - Place de Beyrouth à 330 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre des Champs-Elysées
15, avenue Montaigne 75008 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 20 décembre 2015

Pourraient aussi vous intéresser

Rigoletto

Opéra Bastille

Il Viaggio, Dante

Opéra Garnier

L'Or du Rhin

Opéra Bastille

- 15%
Le Chevalier à la rose

Théâtre des Champs-Elysées

Spectacle terminé depuis le dimanche 20 décembre 2015