Pour ce troisième album, le groupe Odeia renouvelle et enrichit son vocabulaire sonore pour proposer un ailleurs envoûtant et mélancolique.
Le groupe Odeia se plaît à s’approprier des répertoires de tous les coins du monde, enjambant les détroits qui séparent mers et océans, conjuguant les langues à tous les temps. Pour ce troisième album, le groupe Odeia renouvelle et enrichit son vocabulaire sonore pour proposer un ailleurs envoûtant et mélancolique.
Le quatuor navigue entre les larmes de fond : celles qui font rire, celles qui font pleurer, celles qui libèrent et celles qui rassemblent. Il pleut des cordes de violon, de violoncelle, de guitare et de contrebasse qui entrent en résonance avec la voix puissante, pleine de joies ou de piquants d’Elsa Birgé.
Les pièces, écrites par Jean-François Vrod et Karl Naegelen, deux compositeurs contemporains aux influences traditionnelles et baroques, dessinent de nouveaux paysages à partir du concret dans une abstraction ludique. Funambulistes de talent, les membres du quatuor cherchent l’équilibre entre la mémoire volatile du répertoire populaire et la souplesse de l’improvisation.
Odeia renouvelle son vocabulaire et son imaginaire, passant des lamentations de Scarlatti et Vivaldi aux musiques traditionnelles d’Auvergne, de Grèce et d’Italie. Sortez vos parapluies, il va pleurer !
5, rue du Plateau 75019 Paris