Cette création de Marie Fortuit mêle le texte d’Elfriede Jelinek à des improvisations au plateau. Dans cette relecture contemporaine du mythe, Eurydice, affranchie d'Orphée, parle enfin.
Depuis le Royaume des Ombres, où la morsure du serpent l’a conduite, Eurydice parle enfin : elle est libérée de son amour pour Orphée auquel elle a pourtant cru si fort. Sa descente aux enfers est une éclatante libération, l’émancipation incontestée d’une parole créatrice qui fait naître une poétesse. Eurydice était loin d’être heureuse avec Orphée, chanteur-star qui déclenche la frénésie des fans. Lorsqu’il vient la chercher pour la ramener à lui, elle se bat et se débat pour qu’il remonte seul vers les lumières des villes et des scènes. Eurydice peut alors enfin s’autoriser à affirmer « je suis »...
Belle idée de départ que de donner la parole à Eurydice et de lui permettre de régler son compte à Orphée. Bon, cela dit, je n'ai guère été sensible à la langue d'Elfriede Jelinek, sans savoir si cela venait ou non du jeu et de la mise en scène. Peut-être juste une question de goût; mis à part quelques rares moments, j'ai trouvé cela long et bavard, très délayé, sans vraiment ressentir la colère d'Eurydice.
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Belle idée de départ que de donner la parole à Eurydice et de lui permettre de régler son compte à Orphée. Bon, cela dit, je n'ai guère été sensible à la langue d'Elfriede Jelinek, sans savoir si cela venait ou non du jeu et de la mise en scène. Peut-être juste une question de goût; mis à part quelques rares moments, j'ai trouvé cela long et bavard, très délayé, sans vraiment ressentir la colère d'Eurydice.
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