Le mari trompe sa femme, le téléphone sonne, la maîtresse débarque, les portes claquent, la mécanique de la joyeuse comédie s’enraye et c’est la prise de conscience d’une femme qui se rêve de devenir l’égale de l’homme à laquelle nous assistons. Cette pièce drôle et impertinente, nous fait entendre les prémices de la libération féminine ; la pièce s’achève dans un cri de liberté, mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Nous sommes le soir dans la chambre à coucher des Trivelin. Les jeunes mariés sont beaucoup sortis ces derniers jours et l’époux prétend dîner seul dehors pour qu’Emilienne puisse se reposer. Mais bien sûr le mari invente une excuse pour cacher son infidélité…
Dans cette pièce drôle, légère et impertinente, émergent les prémices de la libération féminine. La pièce est d’ailleurs écrite en 1913 peu de temps après la création du mouvement des suffragettes. Ici, Feydeau ironise et provoque les bonnes mœurs. Face à un mari un peu pataud qui fuit la confrontation avec sa femme, l’auteur campe une héroïne pleine d’esprit et de répartie qui refuse le modèle inventé par les hommes.