Grande première et sans doute l’une des soirées parisiennes les plus courues de cette saison avec la venue du chef italien Daniele Gatti pour la première fois avenue Montaigne à la tête des Wiener Philharmoniker, et en compagnie de la star des ténors, l’allemand Jonas Kaufmann.
Enfin, « cerise sur le gâteau », l’un des plus beaux programmes dont on puisse rêver avec cette formation puisqu’est ici réuni le cœur de leur histoire et de leur répertoire : l’héroïque et expressive ouverture Corolian de Beethoven, le sublime poème symphonique Mort et transfiguration de Strauss et le cycle du Chant de la terre de Mahler, cette symphonie avec voix célébrant tout autant les tourments que les élans de l’âme avec une force expressive rarement atteinte.
La puissance orchestrale se faisant l’écrin de la voix où tout est équilibre fragile, mais c’est justement de cette fragilité que naissent la force et l’humanité de cette page, l’une des plus poignantes de son auteur.
Avec l'Orchestre Philarmonique de Vienne.
Au programme
Beethoven : Coriolan, ouverture
Strauss : Mort et transfiguration
Mahler : Das Lied von der Erde (Le Chant de la terre)
15, avenue Montaigne 75008 Paris