Regards d’un monde neuf vers les temps anciens : ce concert suit le fil des modernités et des hommages au passé, mais aussi celui des mariages heureux entre les cordes et les vents.
Du côté de la Hongrie, un retour aux traditions villageoises majestueusement orchestré par Kodaly, et un Quartettino des années 1950, où la clarinette ressuscite un instant le Verbunkos – la danse des recrues de l’armée de l’empereur (par Kokai). En France, un quatuor de Jean Françaix fait mener la danse au cor anglais, tandis que les Cinq Pièces en trio de Jacques Ibert s’épanouissent dans un nouvel arrangement en sextuor. Enfin, deux œuvres venues tout droit du Nouveau Monde : l’une du bassoniste new-yorkais Bernard Garfield (né en 1924) et le deuxième mouvement de la plus américaine des symphonies tchèques (à moins que ce ne soit l’inverse), évidemment signée Dvorak.
Programme :
Rezso Kokai Quartettino pour clarinette et trio à cordes
Françaix Quatuor pour cor anglais et cordes
Kodaly Intermezzo pour trio à cordes
Bernard Garfield Quatuor pour basson et trio à cordes
Ibert Cinq Pièces en trio
Dvorak Symphonie n°9 en mi mineur « du Nouveau Monde » (arrangement du 2ème mouvement par Claire Parruitte).
30, rue du Chevaleret 75013 Paris